Ma chronique : « Babylon » était très certainement LE film le plus attendu de ce début d’année 2023. Damien Chazelle aux manettes et au casting Brad Pitt et Margot Robbie, le tout avec un budget conséquent de cent millions de dollars. Les critiques presses et spectateurs sont très positives en France où le film a dépassé le seuil symbolique du million de cinéphiles. Esthétiquement, au niveau de la mise en scène, de la folie dégagée par « Babylon » on peut dire qu’on en a pleins les yeux. Damien Chazelle a énormément de talent c’est une certitude et il ne s’agit pas ici, de remettre en question cela. Car il y a un « mais ». Le bide du long métrage aux Etats-Unis est impressionnant. On peut noter le fossé entre les attentes des cinéphiles américains et français. De mon côté, je n’ai pas du tout adhéré à « Babylon ». Le scénario est foutraque, une suite de séquences où l’on ressent plus l’envie de montrer, de choquer gratuitement plutôt que de suggérer. Cocaïne en stock, alcool à foison, vomie, sexe version plan à plusieurs. Je n’ai rien ressenti, pas une once d’émotion, la seule pensée fût « Tout ça pour ça ». Brad Pitt est une caricature de lui-même, botoxé et sourire Colgate à la Tom Cruise, du côté de Margot Robbie, une interprétation borderline avec une excentricité qui confine au ridicule. J’attendais sans doute trop d’émotions de « Babylon ». Au final, un récit boursouflé et un réalisateur qui va devoir redescendre sur terre. Paul Thomas Anderson est à l’image de Damien Chazelle, deux réalisateurs clivant qui ont une approche du cinéma assez proche. « Babylon » a un mérite tout de même, celui de nous permettre de débattre autour de nos ressentis. Je suis très curieux d’avoir votre retour mes ami(e)s.

Mon avis :

Note : 3 sur 5.

Ma chronique : J’ai de l’affection pour M. Night Shyamalan. Après tout, il est scénariste et réalisateur de films aussi cultes que « Sixième sens » et bien d’autres. Son seul soucis, mais on lui pardonne, c’est l’absence de constance dans sa filmographie. Capable du meilleur comme du pire, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre avec lui. « Knock at the cabin » nous raconte une histoire plutôt pas mal, celle d’une famille, deux hommes pères d’une petite fille. Ils vivent dans une maison entourée de bois. Un jour, un groupe d’hommes et de femmes pénètrent dans la maison. Ils attachent les trois membres de la famille sur des chaises et leurs annoncent qu’ils vont devoir sacrifier l’un d’entre eux pour la salut de l’humanité. A chaque refus, l’un des membres du groupuscule survivaliste se suicide. Le film démarre plutôt bien, on est curieux d’en apprendre davantage sur ces gens. Malheureusement, on comprend très vite que nous avons affaire à une série z, un film raté en long et en large. Le récit avait du potentiel, mais le traitement visuel, le jeu des acteurs/actrices, rien ne va. C’est un film sans aucun intérêt où à la rigueur un dimanche soir à la télé. J’en suis même à me demander comment un tel désastre a pût sortir en salle. Son prochain film sera sans doute plus inspiré car là c’est le désastre absolu.

Mon avis :

Note : 1 sur 5.