Mon avis : Un film original teinté de SF, l’ensemble faisant indéniablement songer au « Truman Show » avec Jim Carrey.

Note : 4 sur 5.

« Don’t Worry Darling » s’appuie sur un casting solide avec la talentueuse Florence Pugh et Harry Styles (que l’on ne présente plus). Un film orignal peuplé peu à peu de questions sur la réalité de cette vie en apparence parfaite. Florence Pugh est fiancée à Harry Styles. Tous les jours, le même scénario se présente. Florence Pugh prépare le petit déjeuner, puis le repas du midi de son mari dans un Tupperware. Elle fait par la suite le ménage dans leur beau pavillon en sifflotant, écoutant de la musique et visionnant les informations de ce petit coin de paradis en pleins désert. Toues les voisins s’entendent, les sourires sont de mise, les barbecues entre collègues de travail d’Harry Styles. L’amour entre eux deux est brûlant, sensuel et épanouissant. Nous sommes en pleins désert et ce quartier résidentiel est un îlot où s’abrite la communauté. L’histoire se déroule dans les années 50-60 aux Etats-Unis. Un homme chapeaute la communauté. Charismatique et mystérieux, une sorte de gourou tenant sous sa coupe l’ensemble des habitants. Les journées se succèdent. Un jour, une femme souffrant d’hallucination disparaît, Florence la voit se suicider. Mais le lendemain, personne ne semble se souvenir de ce fait. La vie continue. Florence est persuadé qu’on lui cache quelque chose. Elle commence à avoir des hallucinations elle aussi. Au début, elle se tait par peur de représailles. Ne pouvant conserver ce lourd secret, elle en parle à Harry qui lui dit qu’il s’agit d’un léger état dépressif mais que tout va rentrer dans l’ordre. Mais Florence en est persuadé, une menace rôde, qui sont véritablement les personnes souriantes et si gentilles qui l’entoure. Une plongée SF dans une histoire à multiples rebondissements. On n’est pas sans songer au « Truman Show » avec Jim Carrey. Bien joué, surprenant, , un drame SF plutôt réussi. Je ne vous en dit pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte de « Don’t Worry Darling. »

Mon avis : On ne présente plus Quentin Dupieux, le scénariste et réalisateur le plus barré du cinéma français . « Incroyable mais vrai » est sans doute son film le plus accessible. A la recherche d’une maison, le couple formé par Alain Chabat et Léa Drucker est intéressé par une résidence. L’agence immobilière envoie un vendeur. La maison est sans vraiment emballer le couple. L’agent leur parle d’un élément qui pourrait changer le cours de leur vie. Dans le sous-sol une trappe. Invité à y descendre, le couple s’interroge et fini par suivre l’agent immobilier. Ils descendent par la trappe, une échelle et se retrouve dans la même résidence que celle visité. Seule différence et pas des moindres, ils ont reculer de trois jours dans le temps. A chaque passage par la trappe, ils perdent trois jours. Léa Drucker trouve cela formidable, rajeunir n’est pas sans lui déplaire. La vie du couple s’en trouve totalement transformé. Ils ont un couple d’ami. Anaïs Demoustier qui joue la fiancée à l’intelligence limitée d’un Benoît Magimel formidable en Beauf de service. Il dure 1h10 mn mais c’est hilarant. Si vous aimez les films décalés, bien trippant, l’univers de Dupieux est fait pour vous. Je n’aime pas tous ses films mais celui-ci m’a beaucoup plu.

Note : 3 sur 5.