L’Histoire : Un homme, un robot et un chien forment une famille improbable au centre d’une aventure puissante et touchante. Finch, ingénieur en robotique, veut s’assurer que quelqu’un veillera sur son fidèle compagnon après sa mort. Rare survivant d’un phénomène solaire cataclysmique qui a transformé le monde en désert, Finch vit dans un bunker souterrain depuis des années, où il a construit son propre monde, qu’il partage avec son chien Goodyear. Il créé un robot pour veiller sur Goodyear lorsqu’il n’en sera plus capable.

Mon avis :

Note : 4 sur 5.

« Finch » est un film de science fiction qui devait sortir au cinéma lorsque la Covid19 est passée par là. Racheté par Apple TV+ il vient de sortir sur cette plateforme de streaming le 5 novembre. Ereinté par la critique, « Finch » réalisé par Sapochnik, à l’œuvre sur « Game Of Thrones », n’est pourtant par le « nanar » d’un Télérama un brin dur avec ce film. Bien sûr, aucune originalité ici, on est en territoire archi connu, balisé. « Finch » est joué par un Tom Hanks impérial qui en est l’atout majeur. Accompagné de son chien et d’un robot créé pour veiller sur le petit compagnon à quatre pattes, Finch va prendre le large pour échapper au phénomène solaire cataclysmique qui a transformé la planète Terre en désert aride où les tornades et tempêtes de sable sèment le chaos. Finch est un ingénieur plongé dans la solitude depuis un paquet d’années. Se sachant malade, il va apprendre à Jeff (le nom du robot) à s’occuper de son chien. Les ficelles sont grosses mais les décors sont majestueux, les effets spéciaux plus que réussis et le personnage joué par Tom Hanks est touchant. Le robot est une sorte de Wall-E, le chien adorable, le tout avec Tom Hanks, si vous voulez un film pour toute la famille, « Finch » est fait pour vous. Loin d’être un nanar sans être un film marquant non plus, « Finch » joue sur la fibre nostalgique des films de robot vu et revu. La société de Spielberg est d’ailleurs liée à ce projet et ce n’est pas un hasard. J’ai trouvé l’ensemble touchant, poétique, tendre et puis Tom Hanks reste Tom Hanks, alors rien que pour lui, « Finch » vaut le coup d’être vu.

L’Histoire : Une anthologie de courts métrages dystopiques.

Mon Avis :

Note : 4 sur 5.

« OATS STUDIOS » est le nouveau studio d’animation du réalisateur Neill Blomkamp. Netflix vient de racheter et de diffuser sur sa plateforme streaming cette anthologie de courts métrages dystopiques publiées à l’origine sur YouTube depuis 2017. C’est un petit bijou de SF tour à tour violent, à l’humour noir, dérangeant même, mais c’est surtout un formidable défouloir avec des effets spéciaux impressionnants. Tous les courts métrages ne sont clairement pas du même niveau. Sur dix épisodes, seul deux m’ont paru un cran en dessous. Le meilleur court métrage est sans conteste celui où Sigourney Weaver joue. Une histoire d’extra terrestre mettant l’humanité en esclavage et ayant le pouvoir de contrôler les consciences. La résistance s’organise. Si vous appréciez les histoires d’anticipation d’un futur angoissant et guère optimiste pour l’avenir de l’humanité alors « Oats studios » vous plaira avec ce cocktail détonnant. Les dix épisodes réunis doivent faire moins de deux heures en tout. En une soirée c’est bing watcher. Dans la lignée de « Love Death and Robots » dont j’avais fais la chronique il y a quelques mois sur le blog. C’est à découvrir sur NETFLIX.

L’Histoire : Plusieurs années après les mutations provoquées par le « Grand Effondrement », un hybride mi garçon, mi cerf se lie d’amitié, contre toute attente, avec un marginal solitaire. Ensemble, ils s’engagent dans une aventure extraordinaire à travers une planète ravagée – et dangereuse – en se demandant si la notion de foyer a encore un sens.

Mon Avis :

Note : 4 sur 5.

Si vous aimez les contes, avec leur part d’ombre et de lumière, alors il se pourrait bien, que « Sweet Tooth » vous rende addict à ces créatures hybrides, mi enfant mi animal, qui vont naître suite à une épidémie ayant provoquée « Le Grand Effondrement. » Gus est un petit garçon mi garçon mi cerf qui va vouloir retrouver ses origines et notamment sa maman. Aidé d’un marginal solitaire, Gus va devoir affronter ses peurs et grandir suite aux expériences qu’il va vivre. Le petit garçon qui joue Gus est d’une rare justesse. Il a un potentiel phénoménal pour son jeune âge. Son acolyte afro-américain massif est tout aussi attachant que Gus. Ils vont s’apprivoiser et apprendre à se connaître mutuellement, afin d’échapper aux péripéties qui ne manquent pas. En effet, une armée dirigée par un fou furieux, veut détruire tous les hybrides, qui sont jugés responsables de l’épidémie ayant causé le « Grand Effondrement. » On est ému, on sourit, on a peur pour ces petits êtres trop mignons pourchassés comme du gibier. Les effets spéciaux, les décors, les acteurs/actrices, tout concordent pour faire de ce « Sweet Tooth » un divertissement hautement recommandable. C’est enfantin, je vous l’ai dis, c’est un conte post apocalyptique, mais qu’il est bon parfois de faire ressurgir notre âme d’enfant. C’est à découvrir sur Netflix. Il y aura une saison 2 qui sortira fin 2022.