3
Florence & the Machine « How Big, How Blue, How Beautiful »

On préfère toujours l’original à la copie. Loin des pastiches inondant les radios, il reste encore fort heureusement quelques artistes au talent certain qui allient plaisir, qualité et succès. Florence and The Machine fait partie de ce rare cercle d’élu(e)s. Son troisième album « How Big, How Blue, How Beautifu» sort aujourd’hui et confirme tout le potentiel décelé dans ces deux précédents albums. Cinématographique et envoûtant comme sur le titre éponyme du LP, luxuriant et volontiers planant sur « St Jude » ou encore la très belle ballade « Mother » qui clôt de façon majestueuse un disque où les titres rappelant furieusement un univers qu’elle nous a déjà invité à visiter sont légions. « What Kind of Man » ou « Delilah » et tant d’autres qui sonnent comme autant de réminiscences assumées par l’artiste. Le meilleur pour la fin, il y a toujours cette voix puissante et si pleine d’énergie qui fait des miracles sur de nombreux titres qui sans cet atout majeur sonneraient de façon plus communes. Nul dépaysement ici, c’est à la fois sa force mais aussi sans doute un peu de sa faiblesse. Florence and The Machine poursuit son chemin et nul doute que le succès sera à nouveau au rendez-vous. Ma note:5/5.

2Jacco Gardner  « Hypnophobia »

Second album et déjà un tournant dans la carrière de Jacco Gardner avec son « Hypnophobia » qui ne laissera pas indifférent. Confirmation avec moins d’évidence certes, mais tout de même, des talents de mélodiste du musicien mais également une désagréable sensation que sur certains titres qui s’étirent en longueur, Gardner a manqué quelque peu de discernement. L’ensemble sonne comme un hommage rétro-futuriste aux années psychédéliques. Les plages instrumentales sont agréables certes mais il manque à ce disque une véritable ligne directrice cohérente ainsi qu’une colonne vertébrale de titres forts. Plagiat ou génie ? Sans doute une pincée des deux. A vous de juger. Ma note:2/5.