L’Histoire : Hugo Cabret est orphelin. Son oncle l’héberge dans les combles de la gare dont il est chargé de régler les horloges. Or, le garçon a une obsession : achever de réparer l’automate sur lequel son père travaillait avant de mourir dans l’incendie du musée où il était employé. Hugo est persuadé que cet automate a un important message à lui délivrer… Une fillette amoureuse des livres, un vieux marchand de jouets, hargneux, une clé volée, un dessin mystérieux, un précieux carnet de croquis forment les rouages de cette fascinante énigme.
Ce livre c’est tout d’abord une porte ouverte vers l’imaginaire et la porte franchit des rêves que peuvent représenter le cinéma, les illustration et la lecture. C’est aussi un cadeau offert à mon petit filleul de 10 ans.. et oui déjà 😉 un partage voulu car ce très beau livre concept de Brian Selznick « L’invention de Hugo Cabret » m’a véritablement enthousiasmé tant j’ai aimé cette façon d’aborder des thèmes chers à mon cœur ! Quel plaisir de découvrir ainsi au fil des pages s’égrenant une partie de l’histoire du cinéma dans ce qu’il a de plus magique et d’enchanteur. Georges Méliès était au nombre de ces derniers et son « Le Voyage dans la Lune » sorti rendez vous compte en 1902 représente toute
l’inventivité de ce précurseur des effets spéciaux, un homme qui avait compris que cinéma et rêve étaient une même source auquel l’homme prendrait désormais plaisir à s’abandonner. La porte de l’infini des possibles était grande ouverte. Brian Selznick mêle de façon très habile les illustrations, le texte, les photos offrant ainsi au lecteur une expérience riche et rarement égalée car ne vous y trompez pas ce récit plaira aux petits comme aux grands enfants que nous sommes encore un peu.. L’invention de Hugo Cabret a reçu la médaille Caldecott 2008, le prix le plus prestigieux aux États-Unis dans la catégorie livre illustré et le moins que l’on puisse dire c’est que cela est amplement mérité. Il a également été adapté au cinéma par Martin Scorsese en 2011, toujours avec le même succès. Un plaisir des sens qui prend une forme particulière avec le Blu Ray sorti récemment du « Voyage dans la lune » et une image restaurée absolument sublime tant elle est représentative de ce qu’avait souhaité l’artiste qu’était Méliès. La musique à elle
seule est un voyage avec aux manettes le duo Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin du groupe de musique Air qui signe ici une sublime bande originale déjà chroniquée sur ce même blog. Je précise à ce titre que le LP de Air est disponible à un tarif abordable à la Fnac avec en prime une édition spéciale contenant le dvd du film de Méliès. Le tout dans un très bel écrin : http://musique.fnac.com/a3908080/Air-Le-voyage-dans-la-lune-Inclus-DVD-bonus-CD-album Au final, je ne peux que vous recommander de vivre cette expérience assez unique en son genre : musique, cinéma, illustrations, lecture.. C’est parfois simple le bonheur..
Ma note :5/5.
Loisel revisite à sa façon le fameux conte de James Matthew Barrie « Peter Pan ». Contrairement à ce que la vision de Disney a fait de ce livre, la version originale porte déjà en elle cette face sombre, Peter Pan ne tue t’il pas tous les enfants qui deviennent plus grand que lui ? On oublie souvent que le Peter Pan de Barrie est un conte certes mais comme tout conte il recèle de nombreuses parts de vérités qui de prime abord n’apparaissent pas aux petits lecteurs enfants mais bien aux adultes. Le « Peter Pan » de Loisel s’adresse à ces derniers ainsi qu’aux adolescents. Le texte fourmille de jurons et autres donnant à cette Bande dessinée un côté paillard que n’aurait pas renié Rabelais. Les illustrations sont vraiment chouettes et ne font que confirmer cet aspect sombre volontairement exacerbé ici. Loisel nous dépeint un monde des plus cruel. Son Peter Pan est plus âgé que l’original et il n’a pas le faciès que l’on imagine pour figurer un tel personnage mais tout cela au fond n’est pas si grave puisque l’auteur le dit lui-même, il s’inspire très librement du monde de Barrie. J’ai vraiment apprécié le tome 2
que je trouve bien plus riche et bien plus drôle que le premier. L’histoire de ce second tome est la suivante : Au cours d’une bataille, Peter Pan est entraîné par deux pirates au cœur de l’Opikanoba, refuge des peurs inconscientes, des cauchemars et des blessures profondes… Le premier tome est lui moins attachant, il faut dire que le monde dépeint est vraiment ignoble. Quoi qu’il en soit nous sommes là face à une relecture des plus intéressante du mythique « Peter Pan ». On y prend un plaisir indéniable. Un classique de la bande dessinée que je vous invite à découvrir cher ami(e)s ! Ma note :5/5.
Je devrais lire plus souvent de la BD 🙂
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tu sais qu’au fond moi aussi 😉 je ne lis que rarement de la BD, celles-ci m’ont été offertes par une amie et j’ai adoré bizzzzzzzzz Zabou ! 🙂
Frédéric.
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J’aimerais bien qu’on m’en offre aussi 😉 c’est vrai que cela est très plaisant à lire, quelque soit le genre de BD d’ailleurs. La seule BD que j’ai chez moi, c’est Tintin. Petite, je lisais « Pif Gadget » (quoi, c’est bien lol !) et j’adorais Rahan et le savant un peu fou, Léonard. En fait, je suis ouverte à tout en BD, à condition que cela soit pas trop trash non plus, il faut pas exagérer 🙂
Bisous !!!!
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Tintin c’est chouette aussi, les astérix j’aime bien (pas les films par contre ;), pif gadget mdrr ils vont l’adapter en film non loll; Rahan je regardais le dessin animé avec le générique à la bioman si si 😉 sinon plus sérieusement Rahan c’est de la belle BD; Léonard par contre je ne connais pas. Oui le trash c’est aussi ma limite, la vulgarité de certaines bd trop peu pour moi. En fait j’en achète quasiment jamais des BDs j’attends qu’on me les offre 😉 Bizzzz !!
Fred.
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