L’Histoire : Paris, 1795. Tandis que la France émerge de la Terreur, une jeune fille de seize ans demeure enfermée à la prison du Temple, oubliée de tous. Elle n’est autre que Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts sur l’échafaud. Afin d’améliorer ses conditions de détention, les nouveaux dirigeants dépêchent auprès de la jeune prisonnière une femme aux origines modestes, Renée Chantereine. A chacune de ses visites, Chantereine découvre une jeune fille au bord de la folie. Avec patience et persévérance, elle aide la princesse à répondre aux questions qui l’obsèdent: pourquoi a-t-elle été emprisonnée sans jugement? En quoi est-elle coupable du crime de ses parents? Et surtout, parviendra-t-elle un jour à pardonner? La Princesse effacée est le premier roman consacré à Marie-Thérèse de France, unique rescapée de la famille royale. Il décrit l’intimité et la fragilité d’une jeune femme complexe, meurtrie par le destin et oubliée de l’Histoire.
Alexandra de Broca est l’auteure de cet ouvrage passionnant sur Marie Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie Antoinette. Nous revivons à travers le témoignage de Marie Thérèse de France, le supplice subi par la famille royale au nom de la prétendue liberté, égalité, fraternité de notre chère République. Le chemin de croix vécu par ces différents protagonistes est à peine croyable et pourtant ce fût ainsi que fût bâti cette République régicide, infanticide et déicide. Un triple crime qui nous est parfaitement décrit par l’auteure qui utilise ici de solides connaissances en histoire afin de mêler le romanesque et le réel des choses telles qu’elles se sont produites. Marie Thérèse de France n’a eu que peu d’écrits sur elle tant elle constitue un personnage oublié de l’histoire de France. C’est chose réparée avec ce roman historique qui se rapproche de par sa qualité d’une biographie historique officielle. Impossible de lâcher cet ouvrage une fois démarré tant l’horreur des faits racontés ici nous glace d’effroi. Le style d’écriture est fort agréable, les descriptions de la Terreur saisissantes, l’émotion toujours à fleur de peau tant l’on mesure l’impossibilité pour cette pauvre enfant de se remettre d’un tel traumatisme. Elle ne pardonnera jamais au peuple de France sa trahison et mourra finalement dans l’oubli en 1851. Je ne peux que vous inviter à lire le destin de Marie Thérèse de France dite « la martyre du temple » à l’heure où certains hurluberlus d’extrême gauche et du parti communiste tentent de faire passer leur révisionnisme sur cette période pour vérité absolue. A lire aussi pour ne pas oublier les fondations sur lesquelles furent bâties cette bonne vieille République. Du sang, toujours du sang.. Ma note :5/5.
L’Histoire : Une famille d’Américains s’installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme. Une chose est sûre, s’ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner…
Morosité, rhume de saison, l’hiver vous pèse véritablement, j’ai le remède miracle contre toutes ces attaques contre notre organisme soumis aux aléas d’un temps déprimant à souhait. Il a un nom « Malavita » ou la mauvaise vie, l’autre nom de la Cosa Nostra donné par les Siciliens. Rarement un livre ne m’aura autant faire rire, à en perdre ma respiration tant le rythme est soutenu ! le pire dans tout cela c’est que tout semble plausible ce qui rend cet humour noir absolument délicieux et délirant à souhait. Le style est enlevé et les personnages sont attachants comme rarement. Une plongée en eau trouble, une véritable descente aux enfers pour cette « pauvre » famille Blake qui heureusement ne manque pas de ressources (et c’est peu dire) face à cette adversité. On songe aux films Mafia blues, les Affranchis et tant d’autres. Impossible de leur échapper, une fois débuté ce livre vous êtes happé définitivement par l’histoire de Fred, Maggie, Belle et Warren. Tonino Benacquista réussit là un tour de force avec cette comédie féroce sur la Malavita. Bonheur suprême, l’auteur a écrit une suite à cet ouvrage, sobrement intitulé « Malavita encore ». Drôle et palpitant. Ma note :4/5.
L’Histoire : On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l’inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Fred Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s’est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d’un ange gardien légèrement dépressif. L’ancien gangster a trouvé dans l’inépuisable réservoir d’anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n’était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielle… Les enfants traversent une adolescence compliquée, l’épouse fidèle a décidé de s’émanciper, et l’auteur de roman, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l’est pas… Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
On prend les mêmes et l’on recommence car avec l’inénarrable famille Blake il y a matière à écrire c’est le moins que l’on puisse dire ! Toujours aussi drôles et cocasses les situations contées dans ce second volet nous emmènent une nouvelle fois très loin. Fred, Maggie, Warren, Belle.. quel plaisir de retrouver ces personnages fascinants, avec bien sûr une préférence chez moi pour celui de Fred, incorrigible comme tout bon vieux wiseguys. Nulle volonté ici de vous dévoiler les péripéties qui vont secouer la famille Blake mais ce que je puis vous dire c’est qu’à nouveau Tonino Benacquista réussit à nous surprendre. Moi, je n’attends plus qu’une chose c’est un troisième volet pour en faire une trilogie des plus réjouissantes sur la Malavita ! Ma note :4/5.
L’Histoire : Camille vient de perdre sa mère. Sous le choc, elle reçoit les lettres de condoléances sans même les ouvrir. Jusqu’à ce qu’elle reçoive une lettre pas comme les autres, une lettre non signée qui raconte une histoire. Elle croit d’abord à une erreur, mais chaque semaine une nouvelle lettre arrive, racontant la suite de l’histoire. Une histoire à laquelle elle n’est visiblement pas étrangère.
Il y a des rencontres comme celle là qui n’aboutissent pas. « Le confident » d’Hélène Grémillon fait partie de ces livres qui ne m’ont pas transporté. Nul grief contre le style d’écriture qui est fort honorable mais franchement cette histoire dont on devine dès le début les tenants et les aboutissements n’a que peu de matière à faire fonctionner l’imaginaire. On est face à un bon téléfilm sur France 3 un vendredi soir, Louis la Brocante en quelque sorte. Il en faut pour tous les goûts aussi je ne serais pas inutilement sévère avec cet ouvrage qui je peux le comprendre a pu séduire lecteurs et lectrices (surtout ces dernières d’ailleurs) mais bon cela valait-il la peine d’étirer cette histoire qui tient sur un timbre poste sur fond de seconde guerre mondiale (et oui encore..) ? Je ne le crois pas. Vous avez dis médiocre. Sans aucun doute. Ma note :1/5.
« Le confident » d’Hélène Grémillon : J’ai trouvé ce livre plutôt réussi d’autant plus qu’il s’agit d’un premier roman.
j’ai hâte de découvrir les autres livres .bizh mon Fred
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Coucou ! peut-être est-il davantage un livre « pour femme » même si je n’aime pas catégoriser les livres ainsi. Je suis resté pour ma part sur le bord du chemin. Mais le plus important c’est que cela t’es plu, un avis mitigé le mien, un positif le tien, au lecteur de faire son propre chemin à présent ; Gros bisous ! 🙂
Frédéric.
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J’avais aussi complètement oublié cette Marie-Thérèse de France… Voilà un livre qui m’attire fortement…
Quant à « Malavita encore », j’ignorais que ce 2ème volet existait… Je vais me ruer dessus, car s’il égale le 1er, c’est génial…
Pour « Le confident », le genre est apparemment dans l’air du temps, beaucoup de sorties dans ce style, pas d’effet surprise, alors on se lasse malgré la qualité de l’écriture !
Bisessssssssssss et bon week-end de Pâques ( bien au froid en Picardie!!! )
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Coucou Marithé ! le livre sur Marie-Thérèse de France est passionnant et émouvant, on apprend beaucoup de choses sur elle et sur ce que sa famille a subit, en plus c’est très bien écrit. La suite de Malavita est chouette aussi tu verras, je n’ai jamais autant ri qu’avec ce premier volet, tu sais que Besson va l’adapter au cinéma avec De Niro, il y a matière à faire un beau film !
Le confident c’est exactement cela, prévisible au possible ce qui m’ennuie profondément, j’ai peiné pour le terminer mais j’y suis quand même arrivé pour pouvoir écrire cette note.
Merci de ton passage ici, je te souhaite à mon tour un bon week end de Pâques ! je vois qu’il fais aussi froid en Picardie, pour le coup c’est la même chose ici avec cette pluie à vous glacer les os !! Bizzzzzzzzzz et @plus tard sur wordpress Marithé 🙂
Frédéric.
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Malavita est excellent. Mais une adaptation film par Luc Besson, j’ai peur!
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j’adore !! ah ce Luc Besson capable du meilleur comme du pire du pire loll avec un aussi bon livre s’il se loupe on fera une pétition pour qu’il arrête le ciné 😉 Réponse en Octobre, en même temps pour jouer fred qui d’autre que De Niro;) j’ai tellement rit avec ce livre @plus tard sur wordpress murielle !
Frédéric ou The Dude (en référence au film « The big lebowski » des frères Coen qui est juste culte) 🙂
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