Je remercie très chaleureusement Yves Montmartin pour ce service presse ainsi que pour son humanité, sa profonde gentillesse à la hauteur de son talent d’écrivain.

Note : 5 sur 5.

Mon avis : Après avoir eu la chance de chroniquer « La Mauvaise herbe« , Yves Montmartin m’a très gentiment proposé de chroniquer son tout nouveau roman « Brindille. » Yves est un auteur creusant son sillon, roman après roman, n’hésitant pas à traiter comme dans « La mauvaise herbe » un sujet délicat avec intelligence et mesure. « Brindille » est une invitation au voyage, un roman-poème, qui fait du bien, tout en émotion et pudeur retenue. Les prénoms et surnoms choisis pour chacun des différents personnages sont comme des petites bulle de savon qui virevoltent paisiblement dans les airs. Il y a derrière cette légèreté, cet aspect très poétique, ce sens inné à la transformation de scènes du quotidien en instants magiques. Yves prend le contrepied de l’époque que nous vivons. Le narcissisme est remplacé par l’universalité; l’accumulation de biens de consommation ou d’argent par l’amitié, l’amour, la tendresse. Loin d’être un écrivain « naïf », Yves Montmartin prend le pari de l’humanisme, de la diversité, de l’universalité. L’histoire de « Brindille » s’inscrit totalement dans cette pensée plaçant la poésie au cœur du monde. Une nouvelle fois, j’ai songé au formidable Christian Bobin dont Yves partagerait la magie des mots qui font du bien. « Brindille », c’est l’histoire de Marie, une enfant toute fluette surnommée affectueusement Brindille. Coccinelle, Vanille et Neige sont ses fidèles amies depuis l’enfance. A elles quatre, elles interprètent ce monde avec leur doux regard de l’enfance. La magie des jeux, la nature, les bons goûters chez les grands parents, l’amour de leurs mamans et papas. L’enfance s’est apprendre à échanger peu à peu son univers féérique, les doudous et les bonbons contre un nouveau regard s’installant progressivement. Les jeux que l’on chérissaient, les doudous contre lesquelles on se serraient appuyés sur nos petits cœurs d’enfant, les rêves et les cauchemars une fois la petite lampe éteinte. On grandit avec Brindille, Coccinelle, Vanille et Neige, leur amitié si prégnante, si profonde. Et puis l’on entre au collège puis au lycée, on emprunte d’autres chemins, les études supérieures, l’entrée dans la vie active, l’amour enfin, avec son lot d’euphorie et de déception. Bientôt les chemins se séparent. La vie est ainsi et pourtant la nostalgie n’est pas ici au cœur d’un roman où poésie, tendresse, partage, amitié et amour constituent l’essence même de l’univers de Yves Montmartin. Une lecture qui procure un élan d’optimisme, non le monde n’est pas seulement une succession de drames et de trahisons. La vérité peut-être tout autre et c’est à nous de transformer notre quotidien en apparence si banal en moments, certes parfois peu nombreux, où l’on s’arrête quelques secondes, une poignée de minutes pour prendre de ce temps si précieux, pour contempler et percevoir enfin que nos vies, mêmes imparfaites, valent le coup d’être vécu. « Brindille » confirme le talent de son auteur. Celui-ci est en total adéquation avec ce qu’il exprime dans ses livres de positifs et bienveillant. C’est à coup sûr un auteur à découvrir !