81LulYAJiXLL’Histoire : Iris a 36 ans et des idées noires plein la tête : ses parents viennent de disparaître dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d’un café auquel elle n’avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. L’intérieur est plus intrigant encore, comme sorti d’un rêve. Tout y semble magique, à commencer par Luca, bel Italien porteur d’une promesse : le bonheur.
Francesc Miralles et Care Santos signent à deux mains cet objet curieux qu’est « Le plus bel endroit du monde est ici« . Ecrit dans un style très accessible, il n’en cache pas moins une réflexion intelligente et profonde sur le destin, le bonheur, l’amour et toutes ces choses qui font que l’on se sent tour à tour bien ou mal, ou les deux en même temps. Un conte philosophique tout en simplicité qui éveille en nous la curiosité sur les trajectoires empruntées par nos vies professionnelles ou sentimentales, affectives. Pétri de bons sentiments ? oui et alors puisque ce livre est fait pour donner, réchauffer nos cœurs endoloris, comme un bon chocolat chaud au cœur de l’hiver. Je lis très peu de roman de ce style, c’est un cadeau que l’on m’a fait, aussi je me dois de remercier cette personne chère à mon cœur, avec cette invitation qui est d’oser vivre enfin !
Ma note:♥♥♥♥♥/5. 

83109776_oL’Histoire : Une tribu au cœur de la forêt tropicale, reconnue peuple le plus heureux de la terre. Survient Sandro, jeune philosophe. Poussé par une vengeance personnelle, il fait le vœu de détruire l’équilibre de ses habitants et de les rendre malheureux à vie. Il va devoir affronter Elianta, une jeune femme qui se bat pour lui résister, déterminée à protéger son peuple. « La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l’entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l’on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… Qu’avaient-ils fait pour mériter ça ? D’heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens.

Prenez un professeur de philosophie ayant juré de se venger d’une tribu au cœur de la forêt amazonienne, ajoutez y un Marc Aurèle lui servant, en esprit, de guide et de caution morale pour justifier la métamorphose de ce peuple en ce que nous connaissons de pire : à savoir notre sacro-sainte société de consommation, notre ego surdimensionné, notre course effrénée pour le plaisir de posséder encore et encore, notre souffrance face aux mauvaises nouvelles qui constituent le cœur de l’actualité assénée jour et nuit par des journalistes aussi scrupuleux qu’une bande de vautours se partageant une charogne. Ajoutez-y de l’humour, ainsi qu’une jolie leçon sur ce que peut être la vie sans toutes ses aliénations psychiques provoquant autant de psychoses et d’insatisfaction ! Un conte philosophique très abordable, nous permettant de prendre un peu de recul face au cirque quotidien de nos sociétés matérialistes. Une réussite signée Laurent Gounelle.

 Ma note:♥♥♥♥♥/5.