Je dois vous l’avouer, j’avais quelque peu perdu de vue la carrière du breton Yann Tiersen. La faute à une surexposition médiatique il y a une dizaine d’années de cela qui n’était pas le fruit d’une quelconque compromission artistique, non ça le bougre n’en veut pas. Il poursuit ici avec ce nouvel album à la pochette délicieusement rêveuse et mystérieuse, son travail de mélodiste hors pair, capable de nous plonger dans des univers oniriques. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Tel qu’en lui même, il poursuit ses pérégrinations et nous de nous imaginer dans la lande irlandaise battu par les vents et une petite bruine légère. C’est doux, profondément apaisant, sublime comme sur « Infinity » et ses violons noyés dans les bourrasques et le bruit de la mer rugissante. Traversé de purs moments de grâce, on lui pardonnera les quelques errements qui ici et là signent les aspérités d’un disque aux vertus minérales, non conventionnel et sincère. Pour ceux, curieux qui souhaiteront l’écouter sur Lp ou le découvrir en live, le temps des réjouissances s’annoncent précoce cette année. Ma note:5/5.
https://www.youtube.com/watch?v=-_2HyXODMg0
Le voilà enfin, le digne successeur de « Born to Die », il s’appelle « Ultraviolence » et l’on peut dire sans mauvais jeu de mots que ce titre correspond parfaitement à l’état d’esprit insufflé à cet album sombre et torturé. Lana Del Rey y confirme tout le bien que l’on pouvait penser d’elle. Une voix sublime, des musiques qui forment autant de beaux écrins aux textes déprimés de l’artiste. « I’m a sad girl » chante t’elle d’ailleurs ou bien encore « Pretty when you cry ». L’ensemble ressemble à de la pop sophistiquée avec l’âme en prime, à la fois soul, rock et puis ce côté très saisissant des atmosphères spectrales qui hantent ce LP. Très bien produit, nulle doute qu’ « Ultraviolence » n’a pas fini de nous accompagner. Carton assuré. Ma note:5/5.
https://www.youtube.com/watch?v=oKxuiw3iMBE&list=PLMFUaRAk0WsZFrGmAm8MGRiRZ-5XUeBCy
« 48:13 », la durée du LP pour faire figure de titre, Kasabian et ses leaders que sont Sergio Pizzorno (le guitariste et compositeur du groupe) et Tom Meighan (chanteur et grande gueule) ne s’embarrassent pas de fioritures. Carré cet album l’est assurément. On ne change pas une formule qui gagne, depuis dix ans Kasabian creuse le même sillon de rock festif et dansant avec ce mordant et cette attitude qui ne sont pas sans rappeler leurs illustres aînés, les frères Gallagher d’Oasis. Les titres s’enchaînent et nous de nous dire qu’ils sont sans doute le seul groupe véritablement populaire au sens « lads » du terme depuis Oasis au Royaume-Uni. Énergique et entêtant. Ma note:4,5/5.
https://www.youtube.com/watch?v=ST6nEvIEY4s
Autre jolie nouvelle, la sortie d’un nouveau LP pour la talentueuse et non moins jolie Lia Ices (que je vénère) le 16 Septembre 2014. Il s’appelle « Ices »et c’est toujours sur le label jagjaguwar. Un premier extrait en écoute ici « Thousand eyes » :
https://www.youtube.com/watch?v=BXTJ5JHNC1Q
Ouuuh mais ça sent bon le Kasabian tout ça ! 🙂
J’aimeJ’aime
Salut Polina! J’apprécie leur côté mauvais garçon du rock british et puis c’est une musique enivrante et festive. Cool que tu aimes ce groupe! Passe un bon week end 🙂 the dude ou Frédéric.
J’aimeJ’aime
J’Adore kasabian en live et j’aimerais beaucoup voir Lana del Rey! Très belles mélodies !
J’aimeJ’aime
Cool! Moi aussi j’aimerais bien voir ces deux artistes, kasabian ça déchire et lana del rey quelle voix! Vivement l’ annonce des dates de la tournée 🙂 Frédéric.
J’aimeJ’aime