the-immigrant-affiche-5256b28895677L’Histoire :  1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l’espoir de jours meilleurs. Mais c’est sans compter sur la jalousie de Bruno…

Après avoir tutoyé les étoiles avec « Two Lovers » en 2008, retour en mode mineur pour « The Immigrant » de James Gray, avec pourtant un trio d’acteurs qui promettait : Marion Cotillard entourée de Joaquin Phoenix et Jeremy Renner. Las, la désillusion est aussi cruelle que les espoirs si nombreux placés dans les esprits cinéphiles avertis. De facture très classique, voir académique, ce film en costume perd de sa force émotionnelle à trop vouloir emporter, à tout prix, les adhésions  de spectateurs qui ne s’y retrouvent plus, comme perdu dans une complexité scénaristique inappropriée ici, qui masquerait au fond le vide du propos. Une chose fort rare chez Gray qui ici oublie la beauté d’une histoire simple  pour les errements de comédiens plus proche de l’actor’s studio que de l’idée même de vouloir tout simplement transmettre une émotion. Reste quelques séquences sublimes, car non son talent ne s’est pas totalement éclipsé sur ce film, mais cela fait bien peu au regard d’une filmographie jusqu’ici irréprochable. Une déception à n’en pas douter. Ma note :4/5.

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