Ma chronique : « The Nice House on the Lake » tome 2, voit James Tynion IV pousser les manettes à fond au niveau de la paranoïa ambiante régnant dans la maison. Juché sur les hauteurs d’un lac, elle est absolument sublime, mais ne peut masquer le malaise et la folie entraînant tout dans son passage. Walter se fait démiurge et l’on apprendra au fil des pages ce qu’il est véritablement. Le suspens est bien mené et monte crescendo. La violence du cataclysme ayant détruit l’humanité toute entière, n’est pas sans conséquence, bien évidemment, sur le devenir des élu(e)s habitant la propriété. La colère gronde au fur et à mesure des révélations. C’est beaucoup plus violent que dans le premier tome, l’histoire prend une ampleur certaine et l’on va comprendre les velléités des uns et des autres. Le personnage au cœur de cette histoire kafkaïenne, c’est bien évidemment Walter. Un être voulant être aimé des élu(e)s mais dont la véritable nature cache une noirceur de sa mission toute autre. Je ne dévoile rien d’autre sur Walter pour ne pas vous ôter le plaisir de la découverte. Le climat est anxiogène, digne d’un Stephen King dans sa folie. A la toute fin du Comics, il est noté « Fin du cycle un. » On peut donc légitimement espérer d’autres comics sur une série qui m’a beaucoup plu. Scénario et illustrations sont au diapason d’un récit secoué par des rebondissements amenant une lecture sans temps mort. Le rythme est soutenu et sans manichéisme car, on arrive à ressentir de l’empathie, même pour Walter, prisonnier d’une mission supérieure. Je ne peux que vous recommandez ce second tome. Si vous avez aimé le premier, sachez que ce second tome est encore plus dense, violent et fou. Une folie qui saisit tous les élu(e)s de la maison au fur et à mesure des révélations émaillant l’histoire. J’ai beaucoup aimé.

Mon avis :

Note : 5 sur 5.