Mon Avis : Une jolie surprise que ce prequel de « Prédator » sur Disney+

Note : 4 sur 5.

« Prédator » de John McTiernan avec le colosse bodybuildé Arnold Schwarzenegger, sans doute son meilleur film avec « Terminator. » C’était il y a trente cinq ans, très précisément le 19 août 1987. Des suites de la franchise il y en a eu une ribambelle, tous plus médiocre les uns que les autres avec le fond touché par le nanardesque « Alien VS Prédator. » C’est peu dire que je n’attendais rien de ce prequel, « Prey » signé Dan Trachtenberg dont l’histoire est connu de tous. Sortant sur Disney+ le 5 août, j’ai lu des critiques presse très positives qui ont éveillé mon intérêt. Le récit se passe au XVIIIème siècle, précisément en 1719, sur le territoire des Comanches en Amérique du Nord. Premier point positif, les indiens sont les héros du film avec une actrice formidable, l’héroïne qui a la lourde tâche d’affronter le Prédator, débarqué d’un vaisseau se crachant dans l’immense forêt attenante au camp indien. Elle s’appelle Amber Midthunder et je pense qu’il faudra retenir ce nom car elle est une excellente actrice très charismatique. Elle porte sur ses épaules ce « Prey » dont on n’attendais rien et qui se révèle être une très jolie réussite. Disney a mis les petits plats dans les grands avec des paysages sublimes, une reconstitution au cordeau, aidé par des historiens qui ont prodigué des conseils au réalisateur et à son équipe pour rendre crédible la représentation des Comanches. La nature est filmée de façon à faire de ces forêts, de ces rivières, de la faune qui y habite, un personnage à part entière et central dans le récit. Parlons du Prédator, une menace invisible et impitoyable que l’on ne voit pas avant le dernier tiers du long métrage. Un Prédator respectant l’apparence du film originel. Il est toujours aussi terrifiant et transforme en charpie un nombre incalculable d’hommes, d’animaux. Le cahier des charges est plus que rempli et fait de « Prey » un hommage et, dans le même temps, il ouvre des perspectives nouvelles pour d’autres suites. « Prey » est une jolie surprise : l’interprétation des acteurs, les paysages, le rythme du film, l’accumulation de scènes spectaculaires, le Prédator en lui-même, tous ces éléments en font un cocktail au plaisir régressif.