Ma chronique : « Les enfants de Dune » de Frank Herbert, troisième tome de la saga SF culte. Sans doute, un des meilleurs romans SF des six tomes composant l’univers si riche de Herbert. Pas de temps mort. Une réflexion politique et métaphysique hors norme. Un rythme soutenu n’empêchant pas de purs moments d’émotion, avec des personnages torturés, dépassés par la course au pouvoir. Le cœur du roman s’intéresse aux personnages de Leto et de Ghanima, du prêcheur, avec cette question lancinante : qui sont-ils réellement ? Les jumeaux sont le fruit de l’amour entre Paul Muad’Dib et Chani. Sur Dune, la révolution verte bat son plein. Les vers des sables et l’Epice si précieuse sont menacés par l’irruption de l’eau en grande quantité sur Dune. Pour les Fremen, c’est tout un mode de vie qui vacille. Alia gouverne d’une poigne de fer Dune. Elle complote et elle est victime de ses voix qu’elle entend, notamment celle du Baron. La Bene Gesserit Jessica voit son emprise sur l’Empire fragilisée. L’affrontement avec sa fille Alia est inévitable. Mais celui qui tient entre ses mains le destin de l’Empire n’est nul autre que Leto II Atreides. Ses pouvoirs sont hors du commun. Il a l’apparence d’un enfant mais il est riche de milliers de vies en lui. Il est le futur de l’Empire. Mais quelque chose taraude son esprit, ce prêcheur serait-il son père ? Paul partit dans le désert à la fin du second tome. J’ai trouvé ce classique de la SF époustouflant. Lire Herbert, c’est avoir plusieurs degrés de lecture. Philosophique, religieux, politique, etc. L’ensemble n’a pas vieilli d’un pouce. Aujourd’hui encore, on peut y puiser des réflexions sur un monde, celui de Dune, où le pouvoir et sa quête effrénée, sont autant de malédictions pour le clan Atreides. On peut transposer tout ceci à notre univers ici sur Terre. Rien ne change. Leto est un personnage ambiguë, ambitieux, machiavélique, prêt à tout pour réaliser son grand projet pour l’Empire. Il paraît encore plus déterminé et puissant que Paul Muad’Dib lui-même. Un grand moment de lecture. Un sommet de la SF.
Mon avis :
Tu viens de me relancer pour cette lecture à laquelle j’avais renoncé en lisant des avis moins enthousiastes. On le disait plus ésotérique encore que « le messie » (déjà bien épicé), plus fastidieux à lire. Tu sembles aller à l’encontre de ce ressenti. Que les navigateurs de la Guilde se préparent, je reprends un ticket pour Arrakis.
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Merci beaucoup ! En fait, je suis au premier tiers de « L’Empereur-Dieu de Dune » le Tome 4 et je trouve que c’est là que ça devient vraiment ésotérique, trop même, j’accroche moins pour le moment. Mais le troisième lui est excellent. Un gros coup de cœur. En attendant d’échanger ensemble autour de l’événement cinéma de ce début d’année, la suite de Dune au cinéma. Hâte de te lire sur ce long métrage 😉 Passe une excellente soirée 😊
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Tu penses bien ! Je compte bien replier l’espace dès ce soir pour une avant-première. 😉
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Ah génial ! 😉 Bonne séance, bon voyage sur Arrakis , hâte de lire ton retour 😊
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Merci Fred 🙏🏻👍🏻💙
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Culte cette saga signée Frank Herbert ! C’est moi qui te remercie, gros bisous 😊
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J’ai lu les deux premiers tomes, il faudrait que je poursuive car j’ai vraiment beaucoup aimé !
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C’est génial Dune en livre. Je suis au quatrième tome, c’est très ésotérique et trippant. Il est complètement différent de la première trilogie 😊
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🥰
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Tout à fait d’accord avec toi. Le cycle de Dune n’a pas pris une ride. Peut-être parce que l’auteur se focalise sur la nature profonde des êtres humains, et ça, ça ne change pas, quelle que soit l’époque.
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C’est une analyse que je partage totalement avec toi. Passe un excellent weekend 🙂
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