
Mon Avis : Un roman chirurgical sur l’appareil judiciaire lors d’un procès pour le viol d’une collégienne. Mais la vérité n’est pas toujours ce qu’elle prétend être.. Il m’a manqué l’effet de surprise puisque le titre du roman dévoile l’essentiel de l’intrigue et puis surtout de l’émotion. On reste à la surface des choses et c’est franchement dommage.
Pascale Robert-Diard est chroniqueuse judiciaire et journaliste. « La petite menteuse » est mon tout premier roman lu de cette auteure. La première chose qui m’a frappé, c’est cette connaissance intime de la thématique judiciaire, de ces mécanismes assez obscurs pour les néophytes. Le titre éponyme est, et c’est plutôt curieux, révélateur d’éléments cruciaux de ce récit. Comme si au fond, l’histoire de cette jeune fille, était dépeinte sous le seul prisme judiciaire. C’est sous cet angle, cette loupe grossissante que nous découvrons l’histoire de cette jeune fille qui était collégienne au moment où elle a accusée un ouvrier du bâtiment d’une trentaine d’années, de l’avoir violée. Nous apprenons peu à peu à la connaître plus intimement. Un père aimant mais qui est souvent absent et collectionne les aventures extra conjugales. Une mère qui fait ce qu’elle peut, elle aussi, et une sœur aînée en pleins dans ses études supérieures et qui ne s’entend pas avec notre jeune fille. L’auteure a une excellente connaissance des obsessions, des souffrances, des abus, que peuvent subir les collégiennes entre elles. La réputation d’une jeune fille peut très vite se dégrader. Sortir avec un garçon, être soupçonné d’être « une fille facile », « une salope » et tout peut dégénérer. Le livre est très court. Il y a cette jeune fille et puis le point de vue de la justice incarnée par cette avocate qui la défend. Comme je vous le disais, ici ce n’est pas tant, l’issue du procès qui compte, que la machine judicaire qui s’emballe et qui broie. Victimes, coupables, témoins, juges, avocats, policiers, enseignants, parents, anciens collégiens.. toutes ces personnes sont à un degré plus ou moins important parti prenante de cette histoire émouvante. L’autrice a du talent même si l’histoire ne brille pas par son originalité. Les coulisses des procédures judicaires sont intéressantes à découvrir. L’histoire de cette jeune fille touchante. Il manque à ce roman l’effet de surprise puisque la fin est tout de suite éventée avec son titre « La Petite menteuse. » Sans doute, ce roman aurait-il gagné à être moins technique et plus dans le registre de l’émotion. Je suis parfois resté à quai. C’est dommage.

Bonjour Frédéric. Intéressante chronique ! C’est dommage que le titre de ce roman « divulgâche » la fin de l’histoire et que l’écriture manque d’émotion. Les récits judiciaires c’est quelquefois un peu lourd je trouve. Trop procédurier. Bonne journée à toi et merci de cette chronique 🙂
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Son côté trop technique me rebute un peu.
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Merci Fred pour ce partage. Beaucoup d’angoisses et de souffrances atrocesdans ce livre.
Peur ..
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Je n’avais pas envie de le lire et ce n’est pas ta critique qui va me faire changer d’avis ! 😉
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Coucou Frédéric, comment vas tu ?
Ce livre semble intéressant même si un peu trop technique du point de vue judiciaire. C’est une idée lecture que je me note tout de même, merci ! Je te souhaite un beau dimanche. 😊
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Coucou Ludivine ! Un roman qui manque d’émotion, trop technique, on se perd dans des détails de la procédure judicaire qui sont ennuyeux. En plus, le titre révèle la fin du roman, c’est dommage. Beau weekend Ludivine 😊🌞
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Quand je peux rendre service😉, un roman vraiment ennuyeux au possible, tu ne manques rien Cécile 😊
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