chuchoteur
L’Histoire :
Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d agents spéciaux ont l impression d être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d enlèvement. Dans le huis clos d un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Avec l’écrivain Donato Carrisi et son « chuchoteur », plongez dans un thriller profondément angoissant et torturé, une odyssée dans les méandres de l’âme humaine. Le style se rapproche de R. J. Ellory et pour ce qui est de nous dépeindre un monde où la normalité n’est qu’un des masques cachant l’horreur indicible, on peut dire que Carrisi frappe fort. Impossible de lâcher cette histoire machiavélique à souhait, où les coups de théâtre se multiplient et c’est peu dire. Depuis « Seul le silence » d’Ellory, je n’avais pas été aussi happé par une intrigue. Un classique diabolique et hautement addictif. Ma note:4/5.

9782264054661L’Histoire : Berlin, 1942 : le chef de la Gestapo charge un colonel SS d’éliminer un enfant au centre d’un projet scientifique du 3e Reich. Pologne, 1943 : un groupe de résistants recueille un adolescent évadé du camp de Stutthof, doté de compétences exceptionnelles au combat. États-Unis, de nos jours : Jeremy Corbin et Jacqueline Walls mènent une vie tranquille en compagnie de leur fille dans une petite ville du New Jersey quand, un jour, tout bascule. De Londres à Tel-Aviv, des forêts polonaises aux gratte-ciel de Manhattan, un homme se bat pour protéger ses amis de la malédiction qui le poursuit obstinément…

« Le projet Morgenstern » de David S. Khara clôt la trilogie débutée avec le « Projet Bleiberg » et le « Projet Shiro ». Comme à chaque fois, l’humour, l’action testostéroné, le suspens sont au rendez vous. Les personnages sont attachants et le style d’écriture, quoique non exempt de facilité, est somme toute agréable, même si certaines sentences énoncées ici ou là fleurent bon la série B d’action. Mais c’est aussi pour cela que l’on aime les livres de David S Khara, sans se prendre au sérieux jamais, il poursuit de façon méthodique et scolaire le récit survitaminé de la vie pour le moins mouvementée d’Eytan Morgenstern, agent du Mossad et chasseur de nazis ou aux autres méchantes créatures peuplant notre chère planète Terre. Simple et efficace, David S Khara ne sera jamais Prix Nobel de Littérature mais une chose est sûre, il nous divertit et c’est déjà beaucoup. La lecture d’été sur la plage par excellence. Ma note:4/5.

718OqhHlctL._SL1318_L’Histoire : Novembre 1946, rescapée de l holocauste nucléaire, l Australie est devenue le refuge des dernières forces alliées, mais aussi une immense prison pour plusieurs dizaines de milliers de soldats allemands. En plein milieu du désert de Tanami, la prison de Rabbit Flat renferme de nombreux anciens nazis, ainsi que des activistes du S.H.A.R.K., un parti politique fasciste australien, surveillés par une poignée de gardes. L arrivée de Worth, un hors-la-loi australien, fasciste et surtout indomptable, va rendre la situation explosive…

« SHARK » est le nouveau Block 109 avec aux manettes Brugeas pour le scénario, Toulhoat pour le storyboard et un petit nouveau au dessin, Ryan Lovelock. Si l’ensemble conserve les grandes lignes d’une uchronie de qualité, j’ai pour ma part été déçu par la fin trop prévisible et l’absence de profondeur des personnages. A mon sens, c’est sans aucun doute le moins réussi de la collection. A réserver aux fans pur et dur de Block 109. Si vous souhaitez entrer dans cet univers ce n’est pas la meilleure porte d’entrée. Ma note:3/5.