L’histoire :
Mattie Ross, quatorze ans, est déterminée à rendre justice à son père, tué de sang-froid par le lâche Tom Chaney. Elle engage Rooster Cogburn, un Marshall alcoolique réputé pour avoir la gâchette facile, et décide de l’accompagner (malgré ses réticences) à la poursuite de Chaney. Ils devront traquer le criminel jusqu’en territoire Indien, et le trouver avant LaBoeuf, un Ranger également à sa recherche pour un meurtre commis au Texas.

« True Grit » sortira en France le 23 Février 2011. Ce western est signé des inénarrables frangins Coen. On y retrouve en tête d’affiche Matt Damon et Jeff Bridges. « True Grit » est l’adaptation d’un roman du même nom paru en 1968. Il reprend tous les codes en usage dans le western avec en plus cette pointe d’humour décalé toujours en verve chez les frangins Coen ainsi que des personnages haut en couleur. Une nouvelle fois, la réussite du projet se base sur le talent d’un Jeff Bridges excellent en Marshall borgne et alcoolique mais également sur la performance non moins intéressante de la toute jeune actrice Hailee Steinfeld bluffante en gamine effrontée. De facture classique, il n’en reste pas moins un très bon divertissement malgré quelques petites longueurs ici et là. Rien de fâcheux néanmoins tant l’on demeure ici en terrain connu. Ce n’est certes pas leur meilleur film mais ne boudons pas notre plaisir. En résumé, si vous aimez les westerns et les films des frères Coen, ce « True Grit » est fait pour vous ! Ma Note:4/5.

Auteur du sublime « La chambre des officiers », Marc Dugain récidive ici avec « L’insomnie des étoiles ». Ce dernier m’a littéralement envoûté et j’avoue sans peine, n’avoir pu le quitter jusqu’aux prémices de l’aube naissante. Il m’est difficile d’évoquer en votre compagnie le sujet central de ce livre de peur de déflorer ce qui anime les ressorts de ce roman qui n’a pour seul défaut que son trop faible temps de lecture en notre compagnie. Tout juste puis-je vous indiquer qu’il est question ici de crime contre ce qu’il nous reste encore d’humanité après avoir pu ainsi contempler l’horreur. L’intrigue aurait certes pu être davantage développé tant le sujet pouvait prêter à matière, mais au fond peu importe puisque l’on ne peut se détacher de cette description chirurgicale de l’indicible. On referme cet ouvrage comme l’on pourrait le faire d’une porte au sortir des catacombes. On en ressent le souffle glacé jusque dans son cou. On imagine tous ces corps, ces charniers, ces fantômes sans tombeaux, ces vies détruite par cette formidable machine à broyer qu’était le système politique nazi. Un très grand roman que je vous recommande chaudement.

Ma note:5/5.