Ma chronique : L’histoire débute en 1815, au large de Marseille, où Edmond Dantès sauve une jeune femme de la noyade suite au naufrage du navire transportant cette dernière. Ce qu’Edmond ne sait pas, c’est que son destin va basculer suite au différend l’opposant au capitaine qui ne voulait pas la sauver. Une fois à quai, l’armateur convoque Edmond et le capitaine du navire, Danglars. Ce dernier est désavoué et Edmond devient le nouveau capitaine du navire. Dorénavant, Danglars voue une haine fanatique à Edmond Dantès. Il s’ensuit une machination mêlant Danglars, Fernand de Morcef et le procureur de Villefort. Alors qu’il allait épouser Mercedes, Edmond est arrêté et jeté dans une geôle au château d’If pour un crime qu’il n’a pas commis. La vengeance, il va la murir avant de réussir à s’évader au bout de quatorze ans passé dans cette prison. Revenu sur ses terres, il apprend que Mercedes a épousé Fernand de Morcef. Il décide de se venger des trois personnes qui lui ont retiré le goût de la vie avec la perte de son grand amour. Immensément riche grâce à un trésor retrouvé sur les révélations d’un prêtre emprisonné, comme lui, à If, il se fera appeler le comte de Monte-Cristo. Sa vengeance sera à la mesure de son préjudice. « Le comte de Monte-Cristo » est un blockbuster qui possède une véritable âme, un spectacle total magnifié par des décors et des reconstitutions dantesques, absolument sublimes. Le casting est formidable, Pierre Niney en tête (moi qui étais pourtant sceptique lorsque j’ai appris qu’il allait interpréter ce rôle). Il réussit admirablement bien à se glisser dans les méandres de l’âme tourmentée de Dantès devenu Monte-Cristo pour mieux assouvir sa vengeance. Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière sont au scénario, dialogue et à la réalisation. Le souffle romanesque qui manquait cruellement aux Mousquetaires est présent tout au long de cette adaptation. Les trois heures de film passent à une vitesse grand v, sans temps mort, avec un enjeu dramatique qui maintient une tension constante avec de multiples enjeux. Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte, Patrick Mille, Bastien Bouillon, ils sont tous au diapason de Pierre Niney qui campe ici, à mon sens, son meilleur rôle. L’œuvre d’Alexandre Dumas est un cadeau pour les réalisateurs talentueux grâce à sa richesse scénaristique, ses rebondissements, son souffle romanesque qui n’a pas pris une ride. Une adaptation réussie et il y a bien longtemps que je n’avais pas été emporté de la sorte par un film d’aventure français. « Le comte de Monte-Cristo » s’inscrit comme un grand spectacle parfaitement orchestré, très bien interprété, aux décors sublimes et il faut aussi saluer la BO de Jérôme Rebotier qui est très belle. Le succès est au rendez-vous depuis sa sortie et c’est amplement mérité. N’hésitez pas.

Mon avis :

Note : 5 sur 5.