Ma chronique : « Le Nom de la Rose » est un mythe absolu de la littérature signé Umberto Eco. Comment passer à côté de ce thriller médiéval culte vendu à des millions d’exemplaires et traduit en 43 langues. Il a aussi marqué le Septième art, avec l’adaptation de Jean Jacques Annaud. A présent, c’est le grand Milo Manara qui s’attaque à cet Everest, en adaptant en deux tomes ce chef d’oeuvre d’Umberto Eco. Petit retour en arrière sur le synopsis. Nous sommes en l’an 1327 dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie. Plusieurs moines sont retrouvés morts. Le frère Guillaume de Baskerville est chargé de mener l’enquête, assisté de son jeune secrétaire Adso de Melk. Quelque chose se trame dans la bibliothèque du monastère. Le mal fourbit ses armes. Le premier tome rend un vibrant hommage au livre sans jamais trahir l’esprit du texte d’Umberto Eco. Les dialogues et les illustrations (les couleurs sont de la propre fille de Milo Manara) sont des plus réussis. Le travail est splendide tant sur le fond que dans la forme. L’adaptation s’ouvre sur Umberto Eco s’adressant au lecteur, le tout en noir et blanc. On plonge dans les coulisses qui ont amené la création de l’oeuvre. Milo Manara reproduit par endroit des enluminures avec forces détails. La couverture, à ce titre, est un parfait condensé et aperçu de ce qui compose le travail de Milo Manara sur « Le Nom de la Rose. » Ce dernier respecte le travail d’Umberto Eco. Les amoureux du roman ne seront pas dépaysés. Les éditions Glénat ont fait un excellent travail. L’objet est beau. Je n’ai plus qu’une hâte me plonger dans le tome 2 à paraître. C’est un récit puissant, qui n’édulcore en rien la puissance de l’oeuvre originelle. Un hommage vibrant et respectueux de l’un des plus talentueux dessinateur italien du Neuvième art. C’est à posséder, à lire de toute urgence. Du grand art.

Mon avis :

Note : 5 sur 5.