Je remercie chaleureusement l’auteur Antoine Oury et les Editions LettMotif pour ce service presse.

Ma chronique : Antoine Oury délivre une ode au cinéma de Sofia Coppola. « Lost in Translation, étrangers familiers » est un livre s’intéressant au second long métrage de la réalisatrice « Lost in translation. » Un film sorti en salle en 2003 et qui a immédiatement obtenu le statut d’œuvre culte. La trilogie « The Virgin suicides« , « Lost in Translation » et « Marie Antoinette« , nous dépeint les portraits de jeunes filles perdues, à l’heure où s’annoncent le moment de quitter l’adolescence, pour rentrer dans l’âge adulte. Dans son livre « Lost in Translation« , Antoine Oury décrit minutieusement la génèse du film, analyse avec une passion communicative le scénario et les clés d’interprétation de ce dernier. Bill Murray et Scarlett Johansson forment un duo inoubliable. Lui interprète un acteur sur le déclin, Bob Harris, contraint de faire de la publicité pour de l’argent. Elle est fraîchement diplômée et accompagne son mari photographe de mode. Ils se sentent tous les deux délaissés par leurs conjoints respectifs. Depuis leur hôtel de luxe, à Tokyo, au Japon, ils vont faire connaissance durant les quelques jours que dure leur séjour. Enormément d’émotions dans ce long métrage et les éclaircissements de l’auteur m’ont offert une nouvelle dimension analytique à l’heure d’appréhender ce film. L’ouvrage est très bien écrit, passionnant parce que l’on ressent tout l’amour d’Antoine Oury pour le cinéma de Sofia Coppola. La culture cinéphile de l’auteur est impressionnante. La collection d’ouvrages sur le cinéma des éditions LettMotif est belle. A noter que l’ouvrage de Antoine Oury existe en deux versions : Broché, avec des illustrations particulièrement bien choisies, à 24,90 euro, et Relié en édition de luxe à 36 euro. J’ai aimé les explications sur la culture japonaise, sur les différences entre Kyoto, ancienne capitale du Japon, et Tokyo. Il y a aussi un intérêt tout particulier de l’auteur pour la Bande originale du film avec, notamment, une longue interview de Brian Reitzell pour clore l’ouvrage. Si, tout comme moi, vous portez un amour inconditionnel pour ce film, mais aussi, si vous voulez en tant que cinéphile, découvrir les coulisses de ce film, alors ce livre est pour vous. J’ai beaucoup aimé l’approche d’Antoine Oury sur « Lost in Translation. » Le genre d’ouvrage à s’offrir ou à offrir.

Mon avis :

Note : 5 sur 5.