Je remercie très chaleureusement les éditions Albin-Michel et sa formidable collection Terres d’Amérique, dirigée par Francis Geffard, pour ce service presse.

Ma chronique : On connaît Craig Davidson pour ses nouvelles ayant inspirées « De Rouille et d’os » de Jacques Audiard, sorti au cinéma il y a près de dix ans déjà. L’auteur américain nous revient avec un recueil sobrement intitulé « Cascade« , toujours dans la collection Terres d’Amérique, aux Editions Albin-Michel. Sept nouvelles magnifiquement écrites. Le style de l’auteur est toujours aussi percutant, incisif, tel des coups de poing balancés en autant d’uppercut au visage du lecteurs/lectrices. Les nouvelles sont violentes et crues dans leur façon de dépeindre les éléments du récit : drogue, suicide, maladie, guerre, stress post traumatique, mauvais traitement etc.. Craig Davidson aborde un large spectre de ce qui ne va pas dans la société nord américaine. Malheureusement, j’ai trouvé l’ensemble profondément inégal en terme d’intérêt. Si la première nouvelle se révèle particulièrement saisissante et effrayante, tout comme le récit de ce marines assistant impuissant au suicide d’un camarade, ayant décompensé, suite à des accusations particulièrement féroces à son endroit. Autre grand moment, le récit de cette femme travaillant pour les services sociaux et devant séparer, son travail, si prenant, de sa vie intime en famille. Pour le reste, je suis resté sur ma faim. On ne peut pas lui reprocher la qualité de son style mais l’ennui m’a gagné assez souvent. C’est vraiment dommage car le potentiel est là. Sans doute, d’autres auront appréciés bien davantage les nouvelles de ce recueil. J’attendais mieux de Craig Davidson, surtout après autant d’attente. Bien évidemment, ce retour n’engage que moi, c’est très subjectif. Je vous laisse vous forgez votre propre opinion.

Mon avis :

Note : 3 sur 5.