Je remercie chaleureusement Les Presses de la Cité pour l’envoi de ce service presse !

Ma chronique : Jonas Jonasson, on ne le présente plus, tant les best seller ont rendu son nom synonyme d’un style burlesque et inclassable. Les titres de ses romans, à eux seuls, sont déjà un indice du contenu loufoque des histoires bâtis par celui-ci. « Le dernier gueuleton avant la fin du monde » ne transige pas avec cette règle. Les situations ubuesques font le charme d’un récit voyant un petit frère, maltraité par son aîné qui le considère comme un crétin absolu. Il faut dire que Johan est dans son monde. Il n’a pas la culture de son frère Fredrik, loin de là, mais il va découvrir qu’il a un don pour émoustiller les papilles avec une cuisine raffinée exceptionnelle. Par la force des choses, un concours de circonstances inénarrables et délirants, il va rencontrer une jeune femme trentenaire, Petra, professeure de physique et surtout astrophysicienne autodidacte. Nous sommes en 2011 et elle a prédit la fin du monde le 21 septembre à 21h20… Mais cela ne s’arrête pas là, le duo va devenir trio avec la rencontre d’Agnès, une septuagénaire qui a un besoin fou de rattraper le temps perdu, son mari décédé ayant été toute sa vie un affreux radin. Ces trois là, réunis, vont changer la face du monde. Car dans tous les romans de Jonas Jonasson, tel un dé qui tombe et entraîne dans sa suite les autres placés devant, le basculement s’opère, et le monde des puissants rencontre ces personnages attachants de drôlerie, de folie et qui à la suite de leurs actions voudront tenter de changer les choses. C’est tendre mais aussi très axé sur l’humour noir dans l’art duquel Jonas Jonasson est passé maître. Pas de surprise ici, si vous appréciez l’univers de l’auteur vous ne serez pas dépaysé. Un roman qui fait du bien aux zygomatiques et en ces temps moroses c’est une forme de cadeau qui ne se refuse pas.

Mon avis :

Note : 4 sur 5.