Ma chronique : On connaît le travail talentueux de la réalisatrice Valérie Donzelli, alors forcément lorsqu’elle s’entoure d’un duo d’acteurs au pinacle, je songe surtout à la formidable Virginie Efira, cela donne un grand film : « L’amour et les forêts. » Le sujet, celui de l’emprise d’un époux malade psychiquement en pervers souhaitant contrôler son épouse en objet, est passionnant et malheureusement dans l’air du temps. Melvil Poupaud interprète un banquier qui séduit une professeure de français jouée par Virginie Efira. Les débuts entre eux sont prometteurs. Il s’intéresse à elle et dissimule sa jalousie maladive. Peu à peu, il la coupe de sa sœur jumelle et de sa mère qui vivent en Normandie. Il décide, lui, de déménager dans l’Est de la France. Elle trouve un poste d’enseignante et met au monde deux enfants dans les quelques années qui suivent. Le malaise s’installe, insidieux. Ce mari en apparence si propret est en réalité un être froid, calculateur, machiavélique. Certaines scènes de violence psychique et physique sont éprouvantes mais elles définissent avec réalisme cette réalité vécue par ces femmes maltraitées. On avance dans le récit et l’angoisse monte crescendo. Valérie Donzelli signe ici un de ses meilleurs films. Le duo Virginie Efira/Melvil Poupaud fonctionne à merveille. Si la thématique vous intéresse, n’hésitez pas !

Mon avis :

Note : 4 sur 5.

Ma chronique : Mais qu’a t’il bien pu arriver à ce cher professeur Jones ? James Mangold aux manettes, 400 millions de dollars de budget, un Harrison Ford rajeuni par les effets spéciaux dans la première demi-heure tout du moins, et malgré tout un échec cuisant au Box office. Rien ne pouvait laisser présager de ce cataclysme. Bien sûr, pour les moins de 20 ans, Indiana Jones n’est rien de plus qu’un « ancêtre » mis au placard par une génération de super-héros costumée made-in Marvel. Alors ce film méritait-il ce sort ? à mon sens non. A défaut d’être original, le cahier des charges est bien rempli, les effets spéciaux sont réussis, l’aventure au rendez-vous avec un scénario plutôt malin. On s’amuse d’un Indiana Jones du troisième âge, mise à la retraite et n’intéressant plus les jeunes étudiantes comme à ses débuts. Volontairement nostalgique, on sent que l’on clôt un chapitre de façon définitive. Mads Mikkelsen campe un nazi bien méchant (comment pourrait-il en être autrement ?) à qui notre bon professeur Jones, aidé de sa nièce, la captivante Phoebe Waller-Bridge, va botter les fesses. Ni transcendant, ni raté, ce cinquième volet a pourtant tous les ingrédients pour passer un bon moment. Mais le public au cinéma fait force de loi car il paye son ticket. Il fait ou défait les légendes et malheureusement c’est avec un pincement au cœur que, le quarantenaire que je suis, voit Indiana Jones et sa saga entreposés dans un des nombreux rayonnages de studio d’où il prendra la poussière… à l’image du sort alloué aux antiquités si chères au professeur Jones !

Mon avis :

Note : 4 sur 5.