Ma chronique : Enrico Marini est l’auteur du scénario, du dessin et des couleurs de ce sixième tome de la saga BD « Les Aigles de Rome. » Je découvre cette dernière avec ce nouveau tome. J’en avais entendu parler, bien évidemment, mais sans allez plus loin. Ma curiosité s’est concrétisée et l’on peut dire que Marini a un style bien à lui avec une aventure axée sur un public adulte du fait de ses nombreuses scènes de sexe et de violence. Nous sommes à Rome, l’empereur Auguste décède et c’est Tibère qui lui succède en l’an 14 ap J.-C. Marini fait souffler le vent de l’histoire avec une intrigue sur fond de complot mené par Seianus et six autres personnes. Ils se font appeler les « liberatores. » Arminius, chef du peuple des Chérusques (des Germains) a triomphé des légions romaines de Varus à la bataille de Teutobourg en l’an 9. Marcus, le frère de sang d’Arminius, rompt avec celui-ci. Combats de gladiateurs et trahisons, mensonges et assassinats, sexe et pouvoir, un cocktail qui fait effet dans ce sixième tome. Malgré tout, on peut regretter un scénario très prévisible manquant quelque peu d’originalité. On est plus ici dans l’imaginaire d’une Rome antique fantasmée que dans la réalité historique. Les dessins et couleurs sont réussis et offrent du caractère à l’ensemble. La BD se lit extrêmement vite, seulement 88 pages… Au final, une BD qui plaira aux amateurs du genre mais manque, malgré ses qualités, de cette pointe de folie, d’originalité qui font les grandes BD.

Mon avis :

Note : 4 sur 5.