Ma chronique : A défaut de remplir les églises, les salles de cinéma sont pleines d’adolescents attirés par un prêchi prêcha catholique façon goupillon et croix (non renversé si possible) permettant d’affronter les forces du mal. Valak, la nonne démoniaque de l’univers « Conjuring », débarque dans le sud de la France. « Conjuring » c’est 8 films pour un résultat au box office hallucinant de près de 2 milliards de dollars. « La Nonne 2 » poursuit dans cette même voie avec déjà 200 millions de dollars rapportés dans le monde. Une formule lucrative puisque l’univers est sans fin et coûte peu en terme de budget. On reprend les mêmes acteurs/actrices, peu ou prou les mêmes situations grand guignolesques et la machine fonctionne. En attendant La Nonne 3 et Conjuring 4, que penser de ce nouvel épisode ? La perception du sud de la France par les Américains, aux alentours des années 1950, est délirante, cliché à souhait. Les sœurs se baladent dans de petites ruelles pavées de villages. Sœur Irene enquête sur la résurgence de Valak dans un pensionnat de jeunes filles. La maîtresse est aussi prude que dans les Légendes Arthuriennes. On la sent éprise de Maurice, le beau gosse de l’école, intendant à ses heures perdues. Si la première heure m’a plutôt séduit, la dernière partie du film est un tombereau de clichés vu et revu sur la possession d’un corps par un démon. La relique des « yeux de Sainte Lucie » est d’une bêtise sans nom. Le final est bâclé et l’on sent bien que le scénariste est à court d’idée. De toute façon, bâclé ou pas il a dû se dire que cela fonctionnera quand même. Le moment le plus intéressant se situe à la fin du générique avec ce coup de fil passé au couple Warren annonçant un « Conjuring 4. » Prions pour que le scénariste de la Nonne 2 ne soit pas aux manettes.

Mon avis :

Note : 2 sur 5.