Ma chronique : On connaît le monde totalement ubuesque et farfelu de Quentin Dupieux. Son œuvre est ponctuée de délire hallucinant. Malgré tout, sa filmographie est plutôt hétérogène avec des ratés et dans un même élan, ponctués de réelles réussites. « Fumer fait tousser » s’inscrit d’office dans cette seconde partie. Comme à chaque fois chez Dupieux, le casting est phénoménal. Je ne vais pas le rappeler ici, l’affiche, un peu plus haut, indiquant les différents acteurs et actrices qui ont accepté de se laisser guider dans un trip sous LSD. Les scénarios de Dupieux tiennent bien souvent sur un timbre poste. Ne pas comprendre, ne pas chercher à trouver du sens, à une successions de séquences démentes. Le côté « serial killer » mélangé à cette bande de crétins, combattants des monstres plastiques intergalactiles aussi risibles que ceux de Bioman (connu chez Dorothée) ou Powers Rangers pour les plus jeunes. Véritable unité anti tabac aux costumes d’un ridicule à faire frémir. Mais chez Dupieux, le ridicule ne tue pas. Il faut l’accepter comme le non sens total des scènes. Les acteurs sont hilarants notamment Grégoire Ludig et Gilles Lellouche sans compter sur la toujours fantastique Adèle Exarchopoulos. Robot abruti et totalement halluciné, on est parfois navré mais au final on peut dire, sans ambages, qu’il s’agit là d’un des tous meilleurs films du réalisateur. 1h15 seulement, on a l’habitude chez Dupieux qui retrouve, film après film, presque le même casting. Si vous êtes allergique aux films de Leslie Nielsen ou à l’humour du Palmashow, il vaut mieux passer votre chemin. Pour les fidèles de Dupieux, vous aller vous régaler ! Dans son genre, Dupieux continue plus que jamais d’être un ovni sans aucune limite. Son humour potache et délirant fait énormément de bien dans un cinéma plutôt aseptisé. Je vous le recommande.

Mon avis :

Note : 3 sur 5.