L’Histoire : Un enfant crasseux dévore des scarabées à côté d’un tas de fumier, il a cinq ans et ses parents sont morts. II s’appelle Jean-Charles d’Aumout et c’est un noble sans le sou qui va connaître un destin exceptionnel. Dans la France du XVIIIe siècle, l’orphelin devenu cadet à l’Académie militaire va grimper les échelons de la société. Soldat, diplomate, espion, amant passionné : Aumout est tout cela à la fois. Sa vie est remplie de fougue et d’intrigues, mais cela ne suffit pas. II n’a qu’une obsession : l’art culinaire qu’il veut porter à son paroxysme. Alors que la société agonise sous les coups de la Révolution, tel un alchimiste prêt à toutes les expériences, Aumout cherche le goût parfait, absolu. Mais en cuisine, pas plus qu’en politique, la perfection n’est de ce monde…
Jonathan Grimwood signe avec « Le dernier banquet » une œuvre foisonnante avec pour toile de fond le XVIIIème siècle, plus particulièrement les règnes de Louis XV puis de Louis XVI, jusqu’à la révolution et son cortège funèbre pour nombre de ceux qui étaient jugés comme n’étant pas assez radicaux.. un euphémisme en ces années troublées. Car il s’agit bien ici de dépeindre un monde, celui de l’Ancien régime, qui ne sait pas encore qu’il sera fauché par le train de l’histoire fonçant à pleine vitesse. Tout ici est à la fois profondément ancré dans la vie (la description des saveurs, du goût qui irradie les sens de notre Aumout, sa véritable quête qu’il poursuivra toute son existence durant) mais également dans la souffrance et les affres de la mort au cœur d’un siècle où la violence est consubstantiel à la société en elle même telle qu’elle se présente alors. Le personnage d’Aumout, qui est le narrateur, est un homme épris, amoureux transi de la vie et de la jouissance, de la fruition de celle-ci en usant de la satisfaction du plaisir des sens (qu’il soit charnel, culinaire ou plus intellectuel, etc.). Il y a du souffle dans ce récit de la vie d’Aumout. Le style de l’écriture est plutôt direct ce qui colle parfaitement au caractère de notre homme. La noirceur est une autre composante importante de ce roman mais l’auteur ne se départi néanmoins pas d’une forme de légèreté qui concoure pour beaucoup à la réussite de l’ensemble. Les péripéties sont multiples et l’on prend un grand plaisir à dévorer les quelques 340 pages de ce livre. Tantôt drôle, tantôt émouvant, nous suivons le récit de cette vie d’Aumout avec l’assurance, à mon sens, d’être ici en présence d’un authentique petit chef d’œuvre de roman historique.
Ma note:♥♥♥♥♥/5.
Salut! Je suis en train de parcourir ton blog et je viens t’inviter, si tu as le coeur à la lecture et à la critique, à venir lire mon feuilleton-scénario qui débute tout juste!
Je récompense toujours les commentateurs bavards, j’aime bien ça. En attendant je continue ma balade.
A bientôt
A
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http://www.theguardian.com/books/2013/jul/20/last-banquet-jonathan-grimwood-review
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merci pour le lien c’est cool ! 🙂
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Salut à toi ! c’est gentil merci, je suis toujours curieux de lire et de découvrir de nouveaux blogs. Tu as sauté le pas en écrivant ton propre feuilleton-scénario. C’est cool. J’irais lire cela avec plaisir. bonne journée ! 🙂
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Je vois que le Andy Ferguson t’a laissé exactement le même message que chez moi ! J’ai horreur que l’on impose d’aller lire un blog, encore un qui se prend pour la nouvelle coqueluche d’Internet ! 😂
J’ai beaucoup aimé ton billet sur ce roman historique, je vais le noter même si je ne vais pas le lire tout de suite vu la pile en retard qui m’attend ! Bonne fin d’après-midi, cette fois je me sauve… 😀
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merci ! un beau roman historique vraiment 🙂 Je suis pareil j’ai ma liste lecture qui s’allonge et mon programme lecture pour le mois est assez dantesque lol 😉 C’est bien connu quand on aime on ne compte pas, bonne fin d’après midi à toi aussi 🙂
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