L’année 2011 au cinéma défile à vue d’œil. Déjà la rentrée et l’automne qui s’annonce à nos portes. L’heure d’un premier bilan aussi pour ce qui concerne le 7ème Art. Soyons honnête jusqu’au bout, je pensais avoir tout vu. Du « Tree of life » de Terrence Malick au « Melancholia » de Lars Von Trier. Deux films sublimes, deux faces d’une même recherche esthétique de perfection. Mais s’était sans compter sur le film de Valérie Donzelli « La guerre est déclarée » qui dans l’émotion procurée va encore bien au-delà. Malgré l’infini tristesse du sujet traité ici, nul pathos mais bien au contraire un formidable hymne à la vie malgré tout, à l’amour transcendant, sublimant la souffrance et la maladie. Précédé de critiques dithyrambique amplement mérité je ne peux que vous inviter à aller découvrir en salle ce qui sera pour moi le plus beau film de cette année 2011. Les acteurs sont eux aussi au diapason de cette réussite totale. C’est un film profondément touchant, d’une beauté rare qui ne va pas sans rappeler le formidable film de Christine Pascale « Le petit prince a dit » ou bien encore les ouvrages écrits sur la maladie de son enfant par Philippe Forest. La scène finale accompagnée de la musique « The bells tolls five » de Peter von Poehl est l’une des plus belle vue en salle ces dernières années. Ma note :5/5.

L’ouvrage de Peter Longerich traite d’un sujet passionnant pour tout amateur d’histoire. Les Allemands savaient-ils l’ampleur des crimes commis en leur nom par les nazis ? qu’en était t’il de la solution finale ? Malheureusement si l’auteur traite dans les moindres détails des premières années des sévices contre les Juifs, il ne va pas jusqu’au bout de son projet. En effet ce dernier passe de façon beaucoup trop hâtive sur les années 1943, 1944, allant même jusqu’à ignorer l’année 1945.. Quel dommage car c’est justement à l’été 1944 que sont libérés les premiers camps d’extermination nazi suite à l’opération soviétique Bagration qui conduira l’armée rouge en deux mois, des pays Baltes et de la Biélorussie jusqu’aux portes de la Prusse Orientale. En ce moment unique ou le Troisième Reich s’effondre, ou les bourreaux se retrouvent acculés dans leurs bunkers, cherchant d’improbables raisons de s’en sortir, il eût été intéressant de connaître le point de vue de la population allemande sur les actes terribles d’un système totalitaire poussé à son paroxysme. Quel a été l’impact de la libération d’Auschwitz en Janvier 1945, alors que la guerre n’était pas encore fini ? les Allemands ont-ils eu le sentiment de payer par le poids de l’occupation soviétique, les années de débauches dans l’horreur ? Autant d’interrogations qui sont restés sans réponse. Autre soucis, certaines coquilles concernant les dates ou bien encore ce choix peu judicieux de placer toutes les notes de bas de page à la fin du livre, nous entraînant ainsi d’en un va et vient à nous tourner la tête.

Ma note :3/5.

Noel Gallagher revient cet automne avec un nouvel album qui sortira le 17 Octobre. Trois titres sont d’hors et déjà disponibles « The Death of you and me », « If I had a gun », « Aka what a life ». Le tout est en écoute ici : http://www.youtube.com/user/NoelGallagherTV