MA CHRONIQUE :

Cet été, j’ai décidé de vous proposer des chroniques plus nombreuses sur le neuvième art. Les BD et les romans graphiques prennent de plus en plus de place dans mes bibliothèques. Les objets sont de plus en plus travaillés et l’offre est devenue démentielle pour notre plus grand bonheur. Aujourd’hui, je vais vous parler de « The Department of Truth », une série en cinq volumes dont j’ai lu les trois premiers volets. Je suis donc rendu au tome 3. Les couvertures sont toujours aussi réussies. Aux manettes, nous retrouvons l’immense James Tynion IV que l’on ne présente plus. Il travaille pour DC Comics et ce sont ses scénarios pour Batman qui m’ont beaucoup plu. Moins connu mais non moins important le travail de Martin Simmonds, présent sur les deux premiers volets mais absent sur ce troisième volet, ce qui est regrettable. Il est remplacé par plusieurs illustrateurs, un par chapitre plus exactement. L’ensemble va du passable au magnifique. Cela m’a déstabilisé, je ne vous le cache pas. Les illustrations de Martin Simmonds sont plus mystérieuses et son coup de crayon inégalable. Les deux premiers chapitres de la BD, j’ai trouvé les illustrations d’une rare laideur. Heureusement, par la suite cela s’améliore.

Pour ce qui est du scénario, James Tynion IV est devenu, en quelques années, un des scénaristes de BD les plus en vue. Ici, il poursuit dans la veine de cette série. Le scénario m’est apparu un peu brouillon par moment. On perd le fil mais, fort heureusement, on finit par s’y faire et par retomber sur nos pattes de lecteurs. Le synopsis est le suivant : Nous retrouvons le département de la vérité et sa longue histoire que cherche à mieux saisir Lee Harvey Oswald, nouvelle recrue de l’agence. Il y a des révélations sur les Men in Black, l’alunissage, L’Homme-Papillon, avec en toile de fond cette mystérieuse femme en rouge. C’est le point fort de cette série, revisiter les légendes complotistes en y injectant une bonne dose d’irrationnel.

J’ai hâte de me procurer les deux autres tomes pour achever cette série de BD. Malgré quelques écueils, le scénario demeure solide et les illustrations sont plutôt abouties, même si je n’ai pas du tout aimé celles des deux premiers chapitres. Je recommande néanmoins « The Department of truth » en espérant retrouver dans les deux prochains tomes les illustrations de Martin Simmonds. J’ai eu le sentiment d’une BD de transition avant de pleinement reprendre les affaires en main. Le mystère reste entier quant à cette histoire. Ce n’est pas un coup de cœur, même si l’on passe malgré tout un très bon moment de lecture.

Date de publication :  27 janvier 2023 ; Éditeur : Urban Comics ; Nombre de pages : 184 p.
MON AVIS :

Note : 3.5 sur 5.