Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Delcourt pour ce service de presse.

Ma chronique :

Philippe Valette signe avec « L’héritage fossile » une BD fort réussie de 288p. à paraître aux éditions Delcourt. Sur le plan visuel, les illustrations emportent le lecteur, notamment celles représentant l’exoplanète Germinae qui sont à tomber. Le scénario n’est pas en reste avec un synopsis assez linéaire, mais néanmoins efficace. Deux histoires se croisent. Un vaisseau avec quatre astronautes dont la mission est de rejoindre Germinae, une exoplanète sur laquelle l’habitabilité est parfaite et qui pourrait devenir un second foyer de vie pour l’humanité. Mais au fil des années, les messages avec la Terre s’interrompent. Il est impossible de faire machine arrière, alors pendant des milliers d’années, ils vont alterner phases de sommeil et moments plus courts de réveil. Bientôt, une étrange maladie les atteints. Nos astronautes se fossilisent, leurs membres devenant comme de la pierre. Tout cela met à mal la mission.

Une seconde histoire se situe 20 000 ans plus tard. Nova, une jeune fille, et son père Reiz un vieil astronaute, arpentent une planète désertique, à la recherche de son vaisseau. C’est cette seconde histoire qui est la plus intéressante et dont les illustrations m’ont beaucoup plus. La couverture est belle et l’objet en tant que tel est, lui aussi, très abouti. Philippe Valette élabore une histoire émouvante et sensible sur le plus vieux rêve humain : découvrir une exoplanète vivable pour l’humanité afin d’y créer tous les éléments propices à l’installation d’une colonie. Une BD qui interroge sur les voyages interstellaires et qui s’inspire de la Science-fiction d’un Christopher Nolan par exemple.
Philippe Valette signe une remarquable BD, sans temps mort, parfaitement rythmé et au scénario rondement mené. J’ai adoré. Je recommande « L’Héritage fossile » aux éditions Delcourt.

Mon avis :

Note : 4 sur 5.

Date de publication : 18 septembre 2024 ; Éditeur : Delcourt ; Nombre de pages : 288 p.