Je remercie chaleureusement les éditions Albin-Michel et sa formidable collection Terres d’Amérique, dirigée par Francis Geffard, pour ce service presse.
Ma chronique : « Dompter les vagues » est le cinquième roman de Vendela Vida, figure de l’avant-garde intellectuelle et littéraire de la côte Ouest. Le récit se déroule à San Francisco (ville où demeure d’ailleurs Vendela Vida) au milieu des années 1980. Un roman que l’on peut décrire comme très arty car il décrit un milieu favorisé, sur les hauteurs de Sea Cliff, un quartier huppé de San Francisco. On y retrouve la narratrice Eulabee dont la mère est infirmière et le père tient une galerie d’antiquité. Ses trois amies sont plus aisées et elles s’appellent Marie Fabiola, Julia et Faith. Elles fréquentent toutes les quatre le collège de Spragg, un établissement privé réservé aux filles. Elles sont très amies jusqu’à ce qu’un événement n’isole Eulabee de ses trois autres camarades. Un jour, un homme à bord d’une voiture leur demande l’heure. Tandis qu’Eulabee regarde sa montre, Maria Fabiola aperçoit un geste choquant de la part de cet homme. A la police qui l’interroge Eulabee met en doute la version de Maria Fabiola. Cette dernière en réaction l’isole des autres. D’amie Eulabee devient paria. Maria Fabiola est extrêmement belle et charismatique. Lorsqu’elle est quelque part tout le monde la contemple. Mais elle cache un secret que vous découvrirez dans le roman. Ce dernier est traversé par cet affrontement lancinant, cette guerre froide larvée entre Eulabee et Maria Fabiola. Eulabee va vouloir percer l’aura de mystère autour de Maria Fabiola. Vendela Vida exprime avec beaucoup de justesse la rivalité en creux dans les relations adolescentes, ce mélange changeant et explosif d’amour et de haine. Les premiers émois avec les garçons. Maria Fabiola se vit comme une héroïne qui met en scène sa vie. Un jour, cette dernière disparait avant de réapparaître quelques temps plus tard. Elle dit avoir été enlevée mais Eulabee ne croit pas à cette théorie. Vendela Vida dessine un univers feutré, cossu mais où les coups-bas ne manquent pas. La vie au collège de Spragg n’est pas aussi idyllique qu’on peut le penser. Le vague à l’âme, la mélancolie de toutes ces jeunes filles aisées affleurent au gré des luttes et des rapports de force ente amies. Elle décrit avec talent l’adolescence, l’imaginaire fertile de cette période de la vie. On y découvre un monde d’argent et de faux semblant, de séduction aussi. Maria Fabiola incarne la folie douce, la beauté et la manipulation tandis qu’Eulabee est en apparence plus effacée mais supérieurement intelligente. L’adolescence vu du côté des jeunes filles, voilà le voyage initiatique auquel nous invite Vendela Vida. J’ai aimé ce roman arty, doux amer, et très bien écrit. Vendela Vida maîtrise son sujet sur le bout des doigts.
Mon avis :
Les affres de l’adolescence et de ses relations complexes parfois entre amour et haine semblent ici parfaitement dépeints. Merci pour la découverte.
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Tu fais envie !
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Il m’a l’air intéressant ! Merci !
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La côte ouest des États-Unis évoque des images assez paradisiaques… Mais, apparemment, cette histoire montre des relations très tendues et toxiques entre adolescentes. Merci de cette présentation et bonne journée à toi Frédéric
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C’est un joli roman sur l’adolescence. C’est moi qui te remercie. Passe une belle après-midi 🙂
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Merci Cécile ! Un beau roman sur l’adolescence. 🙂
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Un plaisir de t’avoir fait découvrir ce roman !
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Merci à toi Marie-Anne ! Passe une belle après-midi 🙂
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Merci et bonne soirée 🙂
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Un roman arty ?
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bonjour, comment vas tu? merci pour la recommandation. passe un bon week end et à bientôt!
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J’utilise le mot « arty » car le livre se veut une description d’un univers « branché » de Californie dans les années 1980. Le roman peut paraître superficiel mais c’est un faux semblant. J’avoue que l’association « roman » et « arty » je n’en étais pas très sûr. Voilà un petit peu pour le contexte de ce roman. 🙂
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Bonjour ! merci à toi de ta visite, je te souhaite une belle journée 🙂
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Ce roman attise ma curiosité. Je ne connais pas encore l’autrice, ça sera l’occasion de la découvrir.
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Un roman sur un monde d’apparence, de faux semblant. Cela se lit très bien. Heureux de te l’avoir fait connaître. 🙂
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