Ma chronique : Jean Dufaux signe un scénario un cran en dessous pour ce onzième chapitre des aventures de Lucius Murena. Lemuria, la sœur de Pison, l’homme qui complote contre Néron, n’est pas le personnage le plus intéressant de cette histoire. Elle qui fît droguée Murena pour le conserver sous ses augures de possessions sexuelles et amoureuses. Prête à tout pour retrouver un Murena s’étant échappé de sa villa luxueuse, elle sera guidée par la colère et la rage d’un amour déçu pour le retrouver. Pendant ce temps, Néron tente de délier les nœuds gordiens du complot ourdi contre lui. Sénèque, Pison, peut-être son fidèle ami Murena, qui d’autres en veut à sa vie ? Un Murena qui tente de refaire surface et qui retrouve Rome. Les souvenirs de ce qu’il était avant l’agression (cf. Tome 10) ne sont pas encore très clairs. Les brumes du passé doivent se dissiper et les effets de la drogue s’effacer. J’ai trouvé le rythme sans véritable élan, les situations plutôt répétitives. C’est dommage car le tome suivant, le douzième est vraiment bien. L’escapade amoureuse de Lumeria avec Lucius Murena n’est vraiment pas à mettre au premier plan. Reste les illustrations toujours aussi belles de Theo Caneschi. A noter que l’album est très court, 50 pages et se lit donc trop rapidement. J’ai trouvé les tomes 10 et 12 bien meilleurs. A vous de voir.

Mon avis :

Note : 3 sur 5.