Ma chronique : « HUNGER GAMES: LA BALLADE DU SERPENT ET DE L’OISEAU CHANTEUR » de Francis Lawrence, le préquel de la saga emblématique « Hunger Games » du réalisateur qui confirme ici tout le potentiel d’une histoire qui en a encore sous le pied. On pouvait logiquement s’interroger sur l’opportunité artistique de faire un préquel pour une série de long métrages qui semblaient avoir tout dit et tourner en rond. Bien évidemment, l’argument financier a dû faire pencher la balance, mais pas seulement car ce préquel a vraiment développé un récit intéressant, bien interprété malgré le côté racoleur d’une histoire d’amour très « adolescente » (en même temps c’est le public visé) dont on ne comprend pas bien l’attirance des deux êtres. Les acteurs, sans être transcendants, font le boulot honnêtement. Les effets spéciaux et décors construits sont eux aussi plutôt réussi. Le film, c’est une mode en ce moment on dirait, est beaucoup trop long. Pas vraiment de suspens quant à la destinée du jeune Coriolanus. On peine d’ailleurs à percevoir le véritable déclic qui le fait basculer. Francis Lawrence délivre un récit sans surprise, en mode pilote automatique, qui même s’il comblera, je pense, les amateurs de la saga, peinera à attirer un nouveau public. Sans être désagréable, l’ennui pointe le bout de son nez. Reste cette affiche splendide et ce titre très onirique que j’aime beaucoup. A vous de voir si vous vous laissez tenter pour les fêtes !

Mon avis :

Note : 2.5 sur 5.