Ma chronique : Gareth Edwards avait signé le long métrage le plus intéressant de l’univers Star Wars avec la sortie de « Rogue One : A star Wars story. » Aujourd’hui, il est de retour avec une histoire SF délicate et sensible où l’action est également présente. C’est une réussite incontestable à mes yeux, une véritable proposition de cinéma qui s’affranchit des codes du genre. On ne peut que saluer la démarche car miser 80 millions de dollars sur ce type de projet est courageux. Un budget qui, au regard des pratiques du milieu, n’est vraiment pas énorme. Le réalisateur a, pour cela, tourné dans des décors, en majorité naturels, situés en Asie. John David Washington confirme ici tout le bien que je pense de lui. Il a du charisme et une capacité à émouvoir. On retrouve également l’immense Ken Watanabe. L’histoire est la suivante. Dans un futur proche, les Etats-Unis affrontent une Intelligence Artificielle suprême qui peut faire pencher la guerre, sans merci, du côté des IA robotiques. Une arme qui se révèle être une petite fille de 6 ans prénommée Alphie. Joshua, interprété par John David Washington, voit ses convictions s’émousser à l’aune de cette nouvelle réalité. Et si l’IA n’était pas l’ennemi véritable présenté par les Etats-Unis ? Deux heures qui passent sans que l’histoire ne s’essouffle. Les scènes d’actions et les moments d’émotions sont très bien joués et mise en scène. Sans être un chef d’œuvre, on passe un excellent moment de cinéma. « The Creator » aurait mérité de fonctionner davantage au Box-office. La réalité de ce dernier est parfois cruelle. Si votre cinéma le diffuse encore, n’hésitez pas !

Mon avis :

Note : 5 sur 5.