L’Histoire : Il y a de cela fort longtemps, au royaume imaginaire de Kumandra, humains et dragons vivaient en harmonie. Mais un jour, une force maléfique s’abattit sur le royaume et les dragons se sacrifièrent pour sauver l’humanité. Lorsque cette force réapparait cinq siècles plus tard, Raya, une guerrière solitaire, se met en quête du légendaire dernier dragon pour restaurer l’harmonie sur la terre de Kumandra, au sein d’un peuple désormais divisé. Commence pour elle un long voyage au cours duquel elle découvrira qu’il lui faudra bien plus qu’un dragon pour sauver le monde, et que la confiance et l’entraide seront essentiels pour conduire au succès cette périlleuse mission.

Ma Note :

Note : 4 sur 5.

« RAYA ET LE DERNIER DRAGON » est le dernier né des studios Disney, et pandémie de Covid19 oblige, il est sorti directement en streaming sur Disney+ le 4 juin dernier. Le studio créé une sorte de clone de Mulan puisqu’il reprend le thème de la culture asiatique, du Sud est cette fois-ci, avec cette héroïne Raya qui est charismatique et très attachante. Malheureusement, la comparaison s’arrête là pour les deux films car si Mulan en dessin animé est aujourd’hui considéré comme un classique, il n’en sera rien pour ce Raya qui n’a pas séduit le public asiatique, nord américain et européen. C’est franchement dommage car le film recèle de nombreuses qualités et ne mérite pas cet injuste sort. Sur le plan visuel, les images sont magnifiques, les paysages variés et les personnages bien croqués. Raya est une héroïne moderne, courageuse, téméraire qui va devoir sauver la terre de Kumandra où vivait naguère les humains et les dragons. Une force maléfique va réapparaitre et Raya va devoir puiser dans ses ressources et apprendre à grandir afin de réunifier le monde de Kumandra. Les scènes de combat sont spectaculaires, très bien orchestrées et les séquences d’action nombreuses. Raya va au péril de sa vie, devoir faire confiance à l’autre, elle qui fût trahie par celle qu’elle pensait être son amie. Les enfants vont adorer et c’est pour ce public que le long métrage animé est clairement destiné. Pour les plus grands, il y a quelques longueurs, mais rien de suffisamment gênant, pour doucher l’envie de regarder « Raya et le dernier dragon. » Il manque sans doute une bande son un peu plus originale, une histoire moins linéaire et prévisible pour en faire l’égal d’un « Mulan. » Raya aurait mérité le grand écran et nul ne sait la réaction du public dans une salle de cinéma face à ces images très belles. Peut-être le succès aurait-il été au rendez-vous. On ne le saura jamais. On serait sans doute plus enthousiaste que devant notre écran. Malgré quelques écueils, Raya saura ravir les plus petits tandis que les adolescents et les adultes auront un regard bienveillant sur cette héroïne profondément attachante et charismatique. Sans doute aurait-il fallut faire un film de facture moins classique, qui sorte des sentiers déjà empruntés par Mulan. Mais ne boudons pas notre plaisir, Raya reste, malgré tout, un très bon divertissement qui nous permet de retrouver notre âme d’enfant.

L’Histoire : Le Mandalorien et l’Enfant poursuivent leur voyage, affrontant maints ennemis et rejoignant leurs alliés. Ils se frayent un chemin à travers une galaxie dangereuse, dans la tumultueuse période qui a suivi la chute de l’Empire. 

Ma Note :

Note : 5 sur 5.

Notre petit héros, Grogu, n’est pas ménagé dans cette saison 2 de « The Mandalorian. » En effet, l’enfant est, plus que jamais, recherché par l’Empire qui veut à tout prix mettre la main sur lui. On en apprend davantage sur l’Enfant et ses origines. Huit épisodes encore plus spectaculaires et riches en émotions que la première saison. C’est peu dire que j’ai littéralement adoré cette suite. La relation entre l’Enfant et le Mandalorien est très belle et l’on découvre plus en détail les différents personnages qui composent cet univers Star Wars bien plus attrayant que les derniers films de la franchise appartenant à Disney. Ultra spectaculaire, émouvant, on ne s’ennuie pas une seule seconde et j’avoue être totalement émerveillé par les différents univers créés. C’est sans aucun doute la meilleure série présente actuellement sur Disney+. On s’attache drôlement à l’Enfant et au Mandalorien qui sont franchement charismatiques. Les autres personnages ne sont pas en reste. Je n’en dirais pas plus car c’est une expérience à vivre. Nulle volonté de dévoiler les dessous de l’intrigue mais la fin laisse augurer d’une saison 3 exceptionnelle ! Vous l’aurez compris, je suis un fan absolu de cette série qui est à Disney+ ce que « Stranger Things » est à Netflix. N’hésitez pas à découvrir cet univers Star Wars absolument passionnant et qui donne un second souffle à la saga. Déjà culte !

L’Histoire : Sam Wilson, alias Falcon, et Bucky Barnes, le Soldat de l’Hiver, se lancent dans une aventure autour du monde qui va mettre leurs ressources – et leur patience – à rude épreuve.

Ma Note :

Note : 3 sur 5.

Les faits se déroulent juste après les événements d' »Avengers : Endgame« , dans un monde où les ravages de la guerre ont fait de nombreuses victimes, même parmi nos héros favoris. Anthony Mackie joue un Falcon qui refuse, au départ, le bouclier et le costume de Captain America. Il s’interroge sur le fait d’appartenir à une minorité afro américaine, dont le sort aux Etats-Unis ne fût jamais privilégié c’est le moins que l’on puisse dire. L’acteur joue très bien, aussi bon dans le registre action que dans celui de l’émotion. Il va devoir endosser un rôle qui ne lui plaît pas au début de l’histoire. La différence avec les autres Marvel, c’est que l’émotion est encore plus présente, nos héros ont des blessures à faire panser, ils s’interrogent sur le rôle de l’Amérique dans le monde, a t’on encore besoin des super héros ? Sebastian Stan interprète le Soldat de l’Hiver, en pleine thérapie afin de comprendre ce qui a fait de lui cette machine de guerre qui a assassiné autant d’innocents. Pas simple donc pour nos héros de reprendre le cours des opérations. D’autant que la menace grandit avec une nouvelle armée de « terroristes », des jeunes gens prêts à tout sacrifier pour empêcher le retour des réfugiés dans leurs pays dévastés. Par humanisme, ils rejettent les lois américaines et vont donner bien du fil à retordre à Falcon, le Soldat de l’hiver ainsi qu’à un Captain America fanatisé, une véritable machine de guerre sous les traits de Wyatt Russell. Ce dernier est un personnage ambiguë, sombre. Il est le pendant super héros de nos terroristes qui pensent que l’usage de la violence vaut tous les discours. Inutile de vous dire que Falcon et le Soldat de l’hiver ne pensent pas comme lui. Marvel se renouvelle avec ce facteur émotion tout en conservant son ADN avec des scènes d’action dantesques. Le message délivré est plus complexe que d’habitude. Si certains passages prêtent à sourire tant l’on y ressent le discours Disney/Marvel progressiste et démocrate que l’on donne à réciter à des supers héros en pleine crise existentielle, je peux tout de même dire que j’ai plutôt aimé cette série « Falcon et le soldat de l’hiver« . Sans être exceptionnelle, cette série nous fait passer un bon moment et nous permet de découvrir l’envers du décor des super héros post Endgame, leurs drames personnels.