L’Histoire : 20 ans après avoir vu disparaître un bus plein d’étudiants, Astrid essaie de résoudre le mystère, mais découvre qu’elle finit par changer le passé.

Na note :

Note : 4.5 sur 5.


« Equinox« , c’est la nouvelle série sensation qui fait débat sur Netflix. Le public est en effet des plus partagés, est-ce un concept fumeux d’histoire comme le pensent les Inrocks ? ou bien au contraire une jolie réussite au scénario mystérieux ? Je caricature quelque peu les avis mais globalement, on est dans ce clivage là. Pour ma part, j’ai trouvé « Equinox » vraiment réussi car en six épisodes de quarante cinq minutes, Tea Lindeburg, la scénariste d’Equinox, dresse le portrait d’une femme déchirée entre sa volonté de savoir ce qui est arrivée à sa sœur, disparu il y a vingt-ans, et son souhait de ne pas faire souffrir à nouveau ses parents. Plus jeune, Astrid a été sujette à des cauchemars récurrents lui montrant une forêt cauchemardesque où serait enfermée sa sœur. Considéré comme malade psychique, elle suivra un traitement pendant des années avant d’oublier peu à peu ses cauchemars. Journaliste radio, elle reçoit un appel étrange, un des survivants du groupe d’étudiants disparus, dont faisaient partie sa sœur, souhaite lui parler. Vingt ans après, les cauchemars ressurgissent tandis que ses parents divorcés se déchirent sur la marche à tenir et surtout sur les secrets que chacun conservent sur cette journée où tout bascula. J’ai trouvé les actrices formidables, Danica Curcic en Astrid en tête, mais également sa sœur, d’une justesse rare. On peut trouver l’histoire tirée par les cheveux mais ce conte nordique très sombre m’a emporté. Les décors, le récit, les révélations qui s’enchaînent, si vous aimez les histoires de forêts hantées, les mythes et légendes dans un style proche de « Dark », cette série danoise, dont c’est la première saison, devrait vous plaire. Six épisodes, entre thriller et drame, pour découvrir les secrets de ces disparitions. « Equinox » est un bon moyen de retrouver un univers proche de « Dark ». A découvrir.

L’Histoire : En 790, les Vikings de Norheim emploient leur temps à voler, piller, réduire leurs prisonniers à l’esclavage et résoudre les problèmes par la violence.

Ma note :

Note : 4 sur 5.

« Norsemen » c’est la petite perle norvégienne à l’humour très Monty Python. Si vous aimez cet humour décalé, fou, avec une certaine dose de violence, « Norsemen » est faite pour vous. Nous sommes en 790, et les Vikings de Norheim se détendent en volant, pillant et réduisant en esclavage les malheureux qu’ils rencontrent. Parti en expédition vers l’Ouest, le chef Viking a laissé son incapable de frère régner sur Norheim. Il aime faire des colliers de fleurs, parler poésie, faire du crochet, bref il n’a pas les mêmes centres d’intérêts que ces ami(e)s. Lâche, couard, traitre, obsédé, il est l’objet de rejets. C’est sans compter sur l’aide d’un acteur raté venu de Rome en tant qu’esclave. A eux deux, ils voudront faire de Norheim une capitale culturelle.. le retour de leurs ami(e)s d’expéditions, l’union ratée entre Orm et Froya la guerrière, les luttes de pouvoirs le tout à la sauce décapante et à l’humour corrosif de deux scénaristes norvégiens ! Vous l’aurez compris c’est très drôle. Trois saisons avec six épisodes d’une demi heure à chaque fois. Même si la troisième saison est clairement en dessous des deux autres, on ri beaucoup devant les sacrifices d’esclaves, pillages, massacres et autres joyeusetés vikings à la Monty Python version « Sacré Graal ». C’est sur Netflix et c’est là encore à découvrir. La meilleure saison est sans conteste la première, la troisième étant clairement dispensable. Ce village de Vikings fous va vous faire halluciner. A noter que cette série « Norsemen » voit sa communauté de fans croître de semaines en semaines. Une sorte de petit phénomène sur Netflix.