L’Histoire : Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l’épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.

Ma note :

Note : 4 sur 5.

Millie Bobby Brown en a fait du chemin depuis le phénomène « Stranger Things » où elle interprète Eleven. Elle est aujourd’hui, une des jeunes actrices les plus en vue d’Hollywood et, c’est tout naturellement, que Netflix l’a choisi comme héroïne de ce film centré sur la vie de la sœur de Sherlock Holmes : « Enola Holmes« . A ces côtés dans le rôle de Sherlock Holmes, le flegmatique et charismatique Henry Cavill. Au casting on retrouve également Helena Bonham Carter en mère dispensant à Enola un enseignement féministe et profondément original pour l’époque. C’est l’atout majeur de ce film Netflix, son casting qui est juste parfait. Millie a aujourd’hui 16 ans et forcément cela influence l’histoire qui insiste sur son côté rebelle et fonceuse. Elle apporte beaucoup de malice à son personnage et son charisme fait le reste. Henry Cavill n’est pas en reste lui non plus. Il est parfait dans son interprétation et c’est un vrai plus pour le film. On suit avec amusement les pérégrinations d’Enola qui part à Londres pour y retrouver sa mère disparue. On assiste à quelques séquences spectaculaires. Les décors sont réussis. C’est un divertissement très familial où il n’y a pas la volonté de briser les codes de ce genre. Ici très clairement, Netflix joue la carte de la sécurité en cherchant à attirer aussi bien le jeune public, les adolescents ou bien encore les adultes. Un produit conforme aux attentes, au cahier des charges. Mais comme souvent avec Netflix, il manque un petit supplément d’âme à ce long métrage. Le scénario est très linéaire avec peu de surprises au final. Malgré cet écueil, on passe un très bon moment et l’on ne s’ennuie pas. Millie Bobby Brown confirme une nouvelle fois son immense talent. Ne boudons pas notre plaisir.

L’Histoire : Une relecture de la légende du Roi Arthur vue à travers les yeux de Nimue, une adolescente dotée d’un mystérieux don, destinée à devenir la Dame du Lac. Après la mort de sa mère, elle part à la recherche de Merlin et d’une ancienne épée, accompagnée du jeune mercenaire Arthur.

Ma note :

Note : 3.5 sur 5.

Je dois vous avouez quelque chose. J’avais écris un premier jet de cette chronique. Je l’ai relu et je me suis dis qu’il était dommage que j’insiste essentiellement sur les défauts, les imperfections de la série Netflix « Cursed La Rebelle » avec la star des adolescents, la charismatique Katherine Langford, figure de proue de la série phénomène « 13 Reasons Why ». Car oui cette série n’est pas un chef d’œuvre et pourtant j’y ai pris du plaisir. Les décors, les différents personnages des fae, des peuples magiques des forêts millénaires, qui sont adorables, tendres, mais aussi les effets spéciaux qui sont eux aussi réussis. L’actrice principale et l’acteur qui joue Merlin l’enchanteur ont été mes préférés. Arthur aussi, malgré sa naïveté confondante et son jeu d’acteur un poil poussé, fait ce qu’il faut pour nous faire adhérer à son idylle avec la divine Katherine Langford qui porte ce projet sur ses épaules. J’ai aimé également voir une actrice hors des canons de beauté hollywoodiens et de ce diktat de la maigreur. Elle est un petit peu ronde et cela lui va très bien. L’affiche me rappelle furieusement « Blanche Neige et le chasseur » avec Kristen Stewart. Une belle histoire d’amour et des péripéties qui se suivent avec plaisir. Le gros point faible de la série ce sont ces méchants. L’histoire est abracadabrantesque avec des Vikings, des paladins rouges et une garde prétorienne du pape n’ayant rien à envier aux pires tortionnaires des dictatures sud américaines des années 1970. Le récit est d’un manichéisme à faire passer « Rambo II » pour du Terrence Malick. Les méchants sont ici outrageusement méchant. Ils sont aussi particulièrement crétins, abjectes, bref je mets au défi quiconque d’y trouver la subtilité du mythe Arthurien. Pourtant, il émane de « Cursed La Rebelle » un charme indéniable. Je ne retiens donc que le positif et jette aux oubliettes l’essentiel de mes critiques. Le mythe arthurien est ici revu de fond en comble avec un côté décalé et moderne. Les Merlin, Lancelot, Arthur, Morgane sont très différents de ce à quoi nous avons l’habitude. Une série divertissante qui fera verser sa petite larme à la fin.. si si. La confirmation aussi du talent de Katherine Langford qui campe une héroïne moderne et terriblement attachante.