0501142.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Otis doit désormais apprendre à contrôler ses tous nouveaux désirs et pulsions pour avancer dans sa relation avec sa petite-amie Ola, tout en gérant ses rapports tendus avec Maeve. Pendant ce temps, le lycée Moordale est touché par une épidémie de chlamydia, soulignant le besoin urgent d’offrir aux élèves une meilleure éducation sexuelle. De nouveaux étudiants arrivent en ville et remettent en cause le status-quo.

« Sex Education » est devenu en quelques mois une série phénomène sur Netflix. La saison 1 était une véritable pépite, en attendant de retrouver Otis Milburn dans une saison 3 d’ores et déjà annoncée pour 2021, cette saison 2 est-elle à la hauteur des attentes placées en elle ? « Sex Education » aborde sans aucun tabou, avec humour mais aussi avec émotion, des sujets de société très importants. Le sexe sous toutes ses formes est bien sûr, comme son nom l’indique, au cœur de cette série : homosexualité masculine et féminine, bisexualité, pratiques diverses et variées mais aussi prévention sur les maladies sexuellement transmissibles, sur la pilule du lendemain, sur la contraception. En plein mouvement « Me Too » la série se veut féministe et engagée en abordant les drames liés aux attouchements sexuels, aux abus sexuels, au harcèlement.. Je fais ici un rapide tour d’horizon mais c’est une série qui s’investit en prônant l’ouverture d’esprit, la tolérance, l’amour, le respect de l’autre.. D’autres sujets comme la pression, la compétition sont également abordés, tout comme la question de la drogue. C’est ce dosage parfait entre humour et émotion qui nous permet de nous attacher aux personnages et d’aller bien au delà de la simple série potache pour adolescents. Ici on ne se moque pas gratuitement car tous les personnages ont leurs qualités et leurs défauts. Comme dans la vie. Cette série anglaise brosse, avec un talent indéniable, le portrait de la jeunesse d’aujourd’hui. L’absence de méchanceté fait du bien. On rit beaucoup mais « Sex éducation » sait aussi ménager des moments de pause salutaire avec une sorte de mélancolie qui rend l’ensemble plus profond que le titre ne peut le suggérer de premier abord. Ainsi les problèmes de chacun(e)s, adultes ou adolescents trouvent une réponse. Le scénario est très malin, truffé de trouvailles très drôles. Les premiers épisodes sont plus légers alors qu’au fur et à mesure du déroulement de l’histoire, l’on ressent une montée de la tension dramatique. Nulle volonté de vous dévoilez plus en détails le contenu de cette saison 2, mais sachez seulement qu’Otis (Asa Butterfield génial) et sa mère sexologue campée par l’inénarrable Gilian Anderson seront confrontés à un tas de problèmes, tandis que le cœur d’Eric va s’enflammer, qu’Adam le fils du proviseur se cherche, que Jackson se lance dans le théâtre, que Aimée subit une agression sexuelle et qu’enfin Maeve cherche désespérément comment avouer son amour à Otis.. Pour moi, « Sex éducation » saison 2 est aussi réussie que la précédente et c’est une des séries phares de Netflix ! Doté d’un scénario malin, servi par des acteurs/actrices au diapason d’une série bien plus profonde qu’on ne le pense, je ne peux que vous encourager à vous jetez sur cette saison 2 !

Ma note: 5/5

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L’Histoire : Le sorceleur Geralt, un chasseur de monstres mutant, se bat pour trouver sa place dans un monde où les humains se révèlent souvent plus vicieux que les bêtes.

C’est peu dire que les fans de la saga littéraire d’Andrzej Sapkowski attendaient avec ferveur l’adaptation sur Netflix de « The Witcher« . C’est Lauren Schmidt Hissrich qui s’y est collée et s’est sorti le 20 décembre sur notre plateforme streaming préférée (non je n’ai pas encore cédé aux sirènes de Disney+ pour le printemps prochain..). Un beau cadeau de noël en somme. Je compte lire les livres après avoir vu « The Witcher » à la sauce Netflix. Ne nous voilons pas la face, Netflix rêve d’en faire son Game Of Thrones mais en a t’elle le potentiel ? En effet pas moins de sept saisons pourraient voir le jour. La seconde étant d’ores et déjà commandée. Alors « The Witcher » ça donne quoi ? Et bien, je peux vous dire que le casting est solide : Henry Cavill en Geralt de Riv est très convaincant. Son physique est impressionnant, il est charismatique et incarne à merveille le sombre héros sorceleur qui se pensait sans sentiment. Les deux autres personnages principaux sont en premier lieu Freya Allan, frêle jeune fille jouant Ciri, l’enfant aux pouvoirs cachés et à la destinée mystérieuse. Elle est excellente dans son rôle, tout comme la très charismatique Anya Chalotra en Yennefer, une sorcière aux pouvoirs magiques immenses et au physique troublant. Elle est la réincarnation d’Emilia Clarke en brune : de grands yeux où l’on se plonge avec félicité, une bouche pulpeuse, elle a du caractère et ne se résume pas à son enveloppe physique ce qui est fort appréciable. Les personnages féminins sont forts dans « The Witcher » ce qui est une excellente chose. La destinée de Yennefer est passionnante à suivre. Parlons à présent des effets spéciaux. Ils sont dans l’ensemble réussis même si j’ai trouver le dragon bien pâle à côté de celui du Hobbit de Peter Jackson. Les scènes de batailles et les combats sont bien réalisés. Henry Cavill est impressionnant physiquement et l’on imagine sans peine la préparation dantesque qu’il a dû subir. D’excellents acteurs, des effets spéciaux réussis mais on est tout de même assez loin de ce que nous proposais Game Of Thrones en terme de qualité. C’est une première saison alors laissons lui le bénéfice du doute. « The Witcher » est trop inégal dans la qualité de ses épisodes ce qui est dommage. J’ai ainsi adoré les épisodes 3, 4 et 5 alors que le 7 m’a paru interminable. L’épisode final ouvre des perspectives intéressantes. On sent que le potentiel est là et que cette série ne demande qu’à grandir. Pas encore au niveau des références du genre, mais tout de même très agréable à regarder. La force de cette série se sont ces trois personnages principaux. On y retrouve tout l’univers de la Fantasy : des humains, des elfes, des nains, des créatures terrifiantes, des sorceleur comme Geralt de Riv. C’est plus du côté de la réalisation que le bas blesse avec un manque d’ambition scénaristique pas en adéquation avec le budget énorme alloué à « The Witcher ». Si vous aimez la Fantasy et les livres de Andrzej Sapkowski, je ne peux que vous conseiller le voyage, avec toutes les limites que j’ai soulevées un peu plus haut dans ma chronique. Nul doute que la saison 2 saura franchir un palier en terme de qualité. Je croise les doigts et m’en vais découvrir la saga en livre !

Ma note: 4/5

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