5258535.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : A la fin des années 1970, Holden Ford et Bill Tench, deux agents du FBI, sont sur le point de révolutionner la criminologie des tueurs en série. Accompagnés de Wendy Carr, une psychologue à l’origine du département des sciences du comportement du FBI, ils vont s’entretenir avec différents meurtriers et fonder les bases des techniques de profilage afin de résoudre des affaires criminelles en cours.

La saison 2 de « MindHunter » vient de sortir sur notre cher Netflix. L’heure était à la découverte pour moi, puisque je viens juste de terminer la saison 1, et je peux vous dire, sans mauvais jeu de mots, que cette série est une tuerie ! A la fin des années 1970, Holden Ford et Bill Tench, deux agents du FBI vont révolutionner les méthodes d’enquête et la criminologie, en mettant en place les techniques de profilage qui sont, aujourd’hui encore, utilisés aux États-Unis. Cette révolution sans précédent dans l’histoire de la police américaine a suscité de nombreuses controverses, certains aux FBI cherchant à mettre des bâtons dans les roues à ces deux agents aux méthodes trop novatrices pour la vénérable institution. C’est ce choc des cultures qui est, tour à tour, inquiétant et même drôle quand on voit l’amateurisme de certains policiers bien loin de comprendre l’idée même qu’il puisse exister des « tueurs en série » dans leurs villes. Les deux agents du FBI seront aidés d’une psychologue au nom de Wendy Carr. La force de cette série c’est son réalisme. On est au cœur des enquêtes et on observe les jeux de dupes entre les différentes officines du FBI. Mais le plus impressionnant c’est qu’il va falloir que nos agents rencontrent les plus illustres criminels des États-Unis pour qu’ils répondent à des questions permettant de dresser un profilage et une meilleure connaissance de ces fous pour tenter de prévenir les crimes en amont. On assiste donc aux entretiens avec ces tueurs en série et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il faut avoir le cœur solide et l’estomac bien accroché. Pas de scènes d’autopsies ou de meurtres ici mais des interviews glaçantes avec des inconnus devenus des illustres créatures maléfiques. Ainsi la rencontre avec Edmund Kemper, un géant obèse de plus de 2m est on ne peut plus flippante. Le plus fort, c’est que la ressemblance physique des acteurs avec les vrais tueurs est juste incroyable. C’est saisissant et le travail à dû être énorme. Le producteur et réalisateur de MindHunter n’est autre que l’immense David Fincher. Et l’on ne peut que songer à son travail sur « Zodiac », un de ses meilleurs films » (sur un serial killer déjà), qui influence grandement l’esthétique, la façon de raconter ces histoires dans MindHunter. Inutile de vous dire que les acteurs/actrices sont exceptionnel(le)s : Jonathan Groff qui joue Holden, Holt McCallany qui est Bill et Anna Torv en Wendy. Du côté des serial killers, celui qui m’a glacé le sang c’est Cameron Britton en Edmund Kemper.. Vous l’aurez compris, j’ai littéralement adoré cette série. David Fincher a prévu 5 saisons.. en espérant déjà qu’il y ait une saison 3. Je ne m’inquiète pas trop car la série cartonne, on croise les doigts ! Jetez vous sur cette série, une des meilleures à voir sur Netflix actuellement.

Ma note: 5/5.

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0730902.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Karim Washington, un détective privé dont la mission est de retrouver une adolescente disparue, Michelle Vu, croise le chemin d’OA. Ensemble, ils décident de percer deux mystères : la disparition de Michelle et celui d’une maison à Nob Hill en lien avec la disparition de plusieurs adolescents. Pendant ce temps, dans la première dimension, BBA, Angie et les garçons se retrouvent embarqués dans une quête pour comprendre la vérité derrière l’histoire d’OA et les incroyables réalités qu’elle décrit.

La nouvelle est tombée et a fait l’effet d’un coup de massue pour les fans de la série « The OA » : Netflix l’a annoncé, il n’y aura pas de saison 3. Et c’est vraiment un pur scandale tant cette série méritait une véritable fin. La Partie II de « The OA » était sans doute plus difficile à suivre avec un scénario nous emmenant sans doute trop loin pour certains esprits chagrins. Pour moi, cette série vaut pour ses acteurs et actrices tous et toutes exceptionnelles. « The OA » c’est une grande famille, des sentiments très fort, des liens incroyables tissés entre chaque personnage. Une sorte de « Sense 8 » à la sauce fantastique mêlée de science fiction. Brit Marling coscénariste et actrice fascinante dans le rôle de Prairie Johnson et le terrible Jason Isaacs en Dr Hunter Hap ne s’affronteront plus. La saison 2 réservait pourtant une fin qui ouvrait des tas de perspectives qu’il aurait été passionnant de suivre dans une saison 3. Netflix en a décidé autrement. Attention toutefois à ce que la plateforme de streaming ne tue la poule aux œufs d’or. En privilégiant les suite sans intérêts de la Casa de Papel et autres séries blockbusters, Netflix risque de perdre une partie de son public plus adulte. Les séries pour adolescents c’est bien mais ne faire que ça, cela devient problématique. Je vais surveiller dans les prochaines semaines l’évolution de la situation. Je ne quitte pas Netflix mais je pousse un coup de gueule contre ceux qui font et défont les programmes au gré des audiences et de ce que rapporte en dollars une série. A trop privilégier le fric on en perd son âme et ceux qui nombreux aiment se divertir avec des séries abouties et recherchées. Si vous n’avez jamais vu « The OA », jetez vous sur cette série et ses 2 saisons, vous ne le regretterez pas ! Une série et un univers sombre et créatif, inventif, que je quitte avec regret. Merci à Brit Marling et à toutes son équipe pour ces vrais beaux moments d’émotion !

Ma note: 5/5.

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