4514778.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

James Cameron est le producteur mais aussi l’homme qui, à la fin des années 1990 grâce à Guillermo del Toro, découvre « Gunnm« , célèbre manga né de la plume unique de Yukito Kishiro. Cameron lit les neuf tomes du manga et y décèle tout le potentiel cinématographique de cette œuvre cyberpunk aussi violente que philosophique. « Alita : Battle Angel » est l’adaptation cinéma du projet que James Cameron a en tête depuis plus de vingt ans. Ce dernier confie la réalisation du projet à Robert Rodriguez. Avec « Alita Battle Angel », Robert Rodriguez signe, sans aucun doute, son long métrage le plus abouti. Non pas que ce dernier soit dénué de tout défaut, il en comporte et nous y reviendrons, mais il insuffle suffisamment d’émotion dans cette histoire pour voir mes appréhensions s’estomper. Car Alita, ce cyborg, ce robot au visage de jeune fille, possède une âme. Une vraie, une belle, une qui en a de la gueule et pas qu’un peu. On est remué par son amour pour ce jeune homme perdu ne rêvant que d’aller « là haut ». Alita est plus humaine que l’immense majorité des héroïnes des derniers films de Luc Besson. Et c’est à porter au crédit des effets spéciaux parfaitement maîtrisés et de toute beauté des équipes de James Cameron. Le budget qui s’élève à 200 millions de dollars aide aussi.. En brisant le mythe du réalisme, en concédant dès le début que cet être cybernétique est « faux », Cameron touche juste et sonne « vrai ». Le grand spectacle est au rendez-vous comme ces courses poursuites sur les pistes d’un stade bondé. On imagine une suite à cette adaptation du Manga japonais. Christopher Waltz est comme toujours parfait dans le rôle du médecin qui rend la vie à Alita (entre autres choses). Cette dernière est une héroïne pleine de courage, de ténacité, d’audace mais aussi avec des qualités humaines comme de don total de sa personne pour ceux qu’elle aime, sa soif de justice, son amour. Il faut se laisser porter par ce récit envoûtant. Bien sûr, le film s’étire un peu en longueur, l’histoire n’est pas vraiment révolutionnaire, mais l’ensemble dégage suffisamment de charme et de sincérité pour que j’éprouve l’envie de regarder une suite qui devrait advenir. Alita rejoins le cercle fermé des héroïnes cyborg charismatiques. Est-ce moi, où ce film à quelques lointaines réminiscence avec le fameux « Blade Runner » de Philip K Dick ? Je songe aux chasseurs de prime et à certains décors de cette ville d’Iron City, survivante, dans un monde chaotique où seuls les cyborg semblent avoir une âme. A découvrir absolument.

Ma note: 4,5 /5.

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