5066854.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire :
Une jeune femme qui a survécu à une crise cardiaque devient totalement obsédée par le mystère entourant le cœur qui lui a sauvé la vie. Cependant, plus elle se rapproche de la vérité concernant les circonstances de la mort de son donneur, plus elle commence à développer des traits de caractère propres au défunt en question, dont certains sont de l’ordre du sinistre.

« Chambers » est LA nouvelle série fantastique et « horrifique » à ne pas manquer sur notre chère plateforme Netflix, qui n’en fini pas de me séduire. Une chose est certaine, avec des séries de cette trempe, Netflix peut voir l’avenir avec confiance, même à l’heure où l’on parle d’un affrontement dantesque, à venir, avec Disney-Marvel. En effet, écrit et réalisé par la showrunneuse Leah Rachel, produit par l’immense actrice qui joue dans « The Chambers », la toujours aussi charismatique Uma Thurman, la série séduit d’entrée. L’histoire va vous plongez dans la vie de Sasha Yazzie (magistralement interprétée par Sivan Alyra Rose), lycéenne élevée par son oncle navajo, qui bascule lorsqu’un soir elle fait une crise cardiaque. Emmenée d’urgence à l’hôpital, elle ne doit sa survie qu’à une greffe de cœur. La donneuse est une jeune fille, Becky qui succombe ce même soir. La famille de Becky est composée de Nancy sa mère (jouée par une Uma Thurman égale à elle même, c’est à dire exceptionnelle), Ben Lefevre, son père (Tony Goldwyn, lui aussi excellent) et son frère Elliott (Nicholas Galitzine très émouvant dans son rôle de jeune toxicomane meurtri par la mort de sa sœur). Ces derniers vont entrer en contact avec Sasha et son oncle. Très vite, Sasha se voit offrir la possibilité de suivre des études dans la prestigieuse université où étudiait Becky. Le tout étant financé généreusement par la famille de Becky. Mais déjà le vernis craque sur cette famille bourgeoise qui ne jure que par la méditation, le yoga, le contrôle sur soi mais aussi d’autres choses plus inavouables que je vous laisse le soin de découvrir. Très vite, Sasha se sent victime de visions, d’hallucinations inexplicables. Et si Becky n’était pas celle que tout le monde pensait qu’elle était, que cache cette famille ? qu’est ce que l’Annexe ? de simples utopistes babacool sectaires adeptes de stupéfiants faisant transplaner.. ? J’arrête là car il vous reste pleins de choses à deviner, à apprendre sur ces gens. Le scénario nous conduis dans les méandres du lien entre donneuse et donneur. J’ai été bluffé par les effets spéciaux, la dramaturgie du récit, bien barré, qui s’envole littéralement vers une fin qui fait déjà beaucoup débattre sur les réseaux sociaux. Pas de spoiler dans mes avis, comme toujours, mais cette furieuse envie de vous dire « jetez vous sur cette série ! ». Je fais ma « prière cosmique » à Netflix pour qu’il y ait une saison 2. D’ici là, c’est à ne pas manquer et c’est seulement sur Netflix !

Ma note: 5/5.

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0785874.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Liz, une mère célibataire tombée amoureuse de Ted Bundy, refuse de croire à ses crimes pendant des années.

« Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile« , un titre qui cache en réalité un très bon film signé Netflix. Réalisé par Joe Berlinger, l’histoire s’intéresse au serial killer des années 1970, l’énigmatique Ted Bundy, une sorte de gendre idéal cachant une perversité et une folie meutrière qui bouleversa l’Amérique. Ted Bundy a reconnu une trentaine de meurtres de jeunes filles entre 1974 et 1978 mais on suppose malheureusement qu’il en a commis encore davantage. Zac Efron incarne avec talent un Ted Bundy charismatique, beau parleur, manipulateur et complètement psychopathe. On ne voit aucune scène de meurtres car le sujet n’est pas là. Ici, l’histoire s’intéresse à Liz, jouée avec beaucoup d’émotions par Lily Collins, cette dernière partagera la vie du serial killer jusqu’à son arrestation en Floride en 1978. Elle refusera d’admettre la vérité jusqu’aux aveux du tueur, quelques temps avant son exécution. Les procès qui s’enchainent jusqu’à sa condamnation à mort, nous montrent un homme infatué de lui-même, un pervers diabolique, un menteur pathologique. J’ai trouvé le récit passionnant, très bien joué et j’ai aimé que l’on rappelle à la fin du film combien cet homme était monstrueux. La scène de la confrontation au parloir entre Liz et Ted Bundy est glaçante. La fascination exercée par Ted Bundy, véritable incarnation du mal absolu, m’a mis quelque peu mal à l’aise. A noter qu’il est sorti sur Netflix, en même temps que ce film, une mini série sur Ted Bundy avec des documents d’archives inédits.

Ma note: 4/5.

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