4909441.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain. Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un « supérieur » chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser à lui : l’agent de la DEA Colin Bates est plus qu’intrigué par cette nouvelle « mule ». Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre…

« La Mule » signe le grand retour de Clint Eastwood devant la caméra. A 89 ans, le maître Eastwood n’a, sans doute, plus rien à prouver ni à lui-même, ni aux autres. « La Mule » a un parfum délicieusement suranné mais avec une dose d’humour salutaire où Clint se moque de son âge et du décalage qui s’opère inévitablement entre lui (bientôt nonagénaire) et le monde d’aujourd’hui (notamment les nouvelles technologies). Au delà de l’intrigue principale sur les mules transportant de la drogue pour le compte des cartels, c’est surtout l’occasion pour Eastwood de traiter de la famille, du temps qui passe et qui ne s’achète pas.. C’est en quelque sorte à la quintessence de son cinéma auquel nous assistons. On pourra toujours arguer du fait que l’histoire est très (trop) linéaire et disons le, prévisible mais se serait omettre l’émotion et la sincérité qui émanent de ce film. Impossible de ne pas penser à une épitaphe où l’acteur et réalisateur s’amuse de sa propre image, entouré par des acteurs/actrices talentueux dont un Bradley Cooper toujours aussi juste dans sa partition. « La Mule » n’est pas Sicario. Si vous vous attendez à cela, vous serez déçu. C’est un film sur les regrets amères, sur l’inévitable décrépitude des corps et notre issue à tous : la mort. Testament apaisé d’un homme qui a vécu cent vies en une seule, Clint Eastwood nous adresse un ultime message : celui de ne pas perdre de temps, de vivre sa vie avec ferveur et surtout d’être présent pour sa famille. Nous évoluons tous tel le chapelier fou d’Alice au pays des merveille, obsédé par le temps après lequel il court, il y a sans doute de cela. Un très beau film d’un immense monsieur. On achève ce film, la larme à l’œil en espérant que cela ne soit pas un au revoir définitif à un homme qui, quoiqu’il advienne, aura marqué durablement l’histoire du septième art.

Ma note: 5/5.

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2738771.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Les origines d’un héros malgré lui, dont le destin est d’unir deux mondes opposés, la terre et la mer. Cette histoire épique est celle d’un homme ordinaire destiné à devenir le roi des Sept Mers.

DC Comics aime jouer avec les nerfs de ses fans les plus aguerris. Pas encore remis de l’échec artistique et économique de la Justice League, ces derniers ont repris un peu espoir avec un Wonder Woman bien meilleur que tout ce que nous avait servi la maison DC Comics depuis plusieurs années. Quand j’ai appris que James Wan, auteur reconnu de films d’horreur, réalisateur des Conjuring et autres Annabelle, allait être aux manettes de « Aquaman« , je n’étais pas mécontent mais pas non plus hyper confiant.. Perplexe aussi du fait du casting.. Aquaman avait une mission plus redoutable que celle de sauver le monde : il devait confirmer le regain de forme et sauver la réputation de la maison DC Comics face aux ravages au box office de Marvels et l’écurie Disney. Lourde tâche il n’en va pas sans dire ! Alors il est comment cet Aquaman ? Précédé de critiques presse plus que moyenne mais d’un bouche à oreilles très positif chez les spectateurs, je m’aventurais donc dans ce visionnage avec quelques craintes qui seront très vite effacées par la présence charismatique et tout en humour de Jason Momoa, IL est Aquaman, pas de doute là dessus. Fruit des amours entre sa mère, l’excellente Nicole Kidman et d’un humain, le jeune Aquaman va devoir retrouver son trône, lui le bâtard mi homme, mi dieu. James Wan est efficace et dirige de main de maître un divertissement de haute volée où les effets spéciaux et les séquences d’actions sont dantesques. On se croirait dans un grand parc aquatique. Amber Head est l’autre point fort du film car elle apporte une touche de « girl power » qui va de paire avec la coolitude absolue du duo qu’elle forme avec Aquaman. Car oui DC Comics a enfin compris que l’humour est un élément très important. Les costumes sont tous plus fous les uns que les autres. L’ensemble sonne très kitsch et on souri souvent en voyant telle ou telle tenues de nos héros. Willem Dafoe est parfait comme toujours tandis que l’inénarrable Patrick Wilson, qui officiait habituellement en chasseur de fantôme, se voit confier la tâche pas facile de faire exister un méchant pas si méchant face à notre héros « Aquaman ». La présence de Dolph Lundgren est un mystère mais, là encore, ce casting de pieds nickelés fait le boulot. Sans temps mort, réussi visuellement avec des scènes qui nous en mettent pleins les yeux, « Aquaman » rempli parfaitement sa mission de divertir sans se prendre la tête. Aquaman est dorénavant avec Wonder Woman, l’atout majeur de la firme DC Comics. Loin de la catastrophe que l’on pouvait craindre, le film à cartonné au box office et le moins que je puisse dire c’est que c’est amplement mérité. « Aquaman » est à mon sens une véritable réussite où James Wan s’amuse avec les codes du roi des Sept Mers : Aquaman ! Je vous le recommande chaudement.

Ma note: 4,5 /5.

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