Ma première résolution de l’année qui s’achève fût de m’abonner à NETFLIX. Je ne regrette pas ce choix, car moi qui était presque « inculte » pour parler de séries et bien, peu à peu, j’ai pu progresser.. 😉 Aujourd’hui, me voici avec un bilan (très subjectif forcément ) des séries NETFLIX qui m’ont marqué cette année !

2008118.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx1. « Elite » Saison 1 NETFLIX

L’Histoire : Las Encinas est l’école la plus compétitive et huppée d’Espagne accueillant les enfants de l’élite. C’est également dans cette école que trois enfants de la classe ouvrière sont admis lorsque leur école est détruite et que les étudiants sont alors répartis dans plusieurs établissements. Ils pensaient être chanceux… mais peut-être ne le sont-ils pas tant que cela ? La confrontation entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien est explosive, et aboutira à un meurtre. Qui est vraiment derrière ce crime ? Est-ce l’un des nouveaux arrivants ? Ou se cache-t-il quelque chose de plus sombre ?

« Elite » vient à peine de sortir sur Netflix que déjà, face à l’énorme engouement suscité par cette série espagnole, celle-ci sera renouvelée pour une saison 2 ! C’est dire qu’ « Elite » a le vent en poupe en cette fin d’année. Il faut dire que celle-ci s’inscrit dans un phénomène plus large qui depuis l’énorme retentissement de « La Casa de Papel » ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, « Elite » ne s’en cache pas, c’est avant tout une série pour adolescent(e)s ou jeunes adultes. Une série où l’on montre sans fard la réalité d’un lycée huppé ou la mixité sociale est presque totalement inexistante. Une réalité crue mais qui est synonyme de véracité pour le jeune public qui se reconnait dans les personnages présentés ici. La force de « Elite » c’est de parler de drogue, de sexualité (notamment la thématique de l’homosexualité, celle du sida aussi), de corruption, d’argent sale, de discrimination sociale ou ethnique, de la culture de la performance, de problème d’identité.. c’est dire l’ouverture de cette série qui aborde sans aucun tabou ces questions, ces problèmes de société auxquels sont confrontés les adolescent(e)s. Les séries espagnoles osent aborder des questions qui chez nous en France seraient taboues. J’en veux pour preuve le fait que l’on parle de l’homosexualité d’un jeune de confession musulmane, de l’enfermement de son père dans des préceptes archaïques et patriarcal, de l’émancipation d’une jeune musulmane qui ne souhaite pas vivre selon les coutumes et les traditions de ces parents.. J’insiste sur ce point car je n’imagine pas une série française abordée cela. Autre point fort de cette série : la qualité de l’interprétation des actrices/acteurs qui sont au diapason d’un scénario retors qui multiplie les révélations. Le rythme des huit épisodes est soutenu et l’on devient, tout de suite, addict aux différents personnages. « Marina » joué par une Maria Pedraza éblouissante mais aussi « Nano » interprété par un Jaime Lorente (qui jouait déjà dans la « Casa de Papel ») si charismatique et enfin « Nadia », le rôle de Mina El Hammani impressionnante de vérité et de densité. J’ai également apprécié « Guzman », Miguel Bernardeau. Ils sont tous très doués et sont pour beaucoup dans l’attachement que l’on ressent pour eux. Vous l’aurez compris, j’ai adoré « Elite » et je ne peux que vous recommandez cette série qui mérite amplement son succès. L’Espagne est devenu le nouvel eldorado de Netflix. Vivement la seconde saison !

Ma note:5/5.

0040778.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx2. « Sense8 » de Lana et Lilly Wachowski Saison 2 NETFLIX

L’Histoire : Huit individus éparpillés aux quatre coins du monde sont connectés par une soudaine et violente vision. Désormais liés, ils se retrouvent capables du jour au lendemain de se voir, de se sentir, de s’entendre et de se parler comme s’ils étaient au même endroit, et ainsi accéder aux plus sombres secrets des uns et des autres. Les huit doivent dès lors s’adapter à ce nouveau don, mais aussi comprendre le pourquoi du comment. Fuyant une organisation qui veut les capturer, les tuer ou faire d’eux des cobayes, ils cherchent quelles conséquences ce bouleversement pourrait avoir sur l’humanité.

« Sense 8 » est sans nul doute l’expérience la plus édifiante que j’ai pu connaître grâce à Netflix. La réussite de « Sense 8 », c’est cette alchimie entre les acteurs/actrices qui s’éclatent ensemble, qui s’aiment et un scénario machiavélique signé des soeurs Lana et Lilly Wachowski. Les effets spéciaux, les cascades, la qualité de la photographie, les dialogues, la Bande Originale, tout concourent pour faire de « Sense 8 » une série culte et emblématique de Netflix. L’attachement aux personnages des 8 sensitifs est incroyable. On ressent de l’empathie pour eux, on est ému quand ils leurs arrivent quelque chose (ils ne sont pas épargnés..), on souri aussi beaucoup.. Ils ne forment plus qu’un et répondent présents pour chacun(e). Ode à l’amitié, à la tolérance, à l’amour sous toutes ses formes, « Sense 8 » aborde les thématiques de l’homosexualité masculine ou féminine, des transgenres, avec à chaque fois, une délicatesse et une justesse du propos qui font honneur à cette cause si importante, à cette prise de conscience qu’aimer c’est la plus belle des choses et ce quelque soit nos attirances. La scène de fin à Paris avec ce mariage entre Nomi et Amanita est, de ce point de vue, très touchante. Que des séries telles que « Sense 8 » puissent véhiculer ce message de tolérance me fais plaisir. Alors à l’heure de quitter nos huit ami(e)s sensitifs pour voguer sous d’autres cieux Netflixien, je ne peux dire qu’une seule chose : jetez vous (pour les rares qui ne l’auraient pas encore vu) sur la saison 2 et sur cet épisode final qui tient toutes ces promesses. Whispers est définitivement le méchant le plus antipathique qui soit.. tandis que Amanita et Nomi, Lito et Hernando (n’oublions pas Daniela..), Will et Riley, Capheus et Zakia, Sun Bak et le détective Mun, et enfin le trio Wolfgang, Kala et son « mari » Rajan filent le parfait amour.. mention spéciale à la très méchante mais néanmoins véritable réincarnation de la madone, j’ai nommé : Valeria Bilello.. Je souris. Voilà pour les retardataires, « Sense 8 » Saison 2 c’est LA série à ne pas manquer sur Netflix !

Ma note:5/5.

2957642.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx3. « Baby » Saison 1 NETFLIX

L’Histoire : Un groupe d’ados en quête d’identité et d’indépendance défient les codes sociaux sur fond d’amours interdites, de pressions familiales et de secrets partagés. Lasses de leur univers huppé qui n’est que paraître, Ludovica et Chiara entament une vie secrète qui n’obéit à aucune règle… Histoire librement inspirée d’un fait divers survenu à Rome il y a quelques années.

« Baby » est après « Elite » la nouvelle série phénomène sur Netflix. On y reprend des ingrédients déjà vu dans cette dernière, mais avec un côté plus sombre, plus adulte en somme. Porté par des acteurs/actrices tous excellents, notamment la charismatique Benedetta Porcaroli (qui interprète Chiara), ou bien encore Alice Pagani (dans le rôle de Ludovica) et Riccardo Mandolini (Damiano), on se surprend à aimer cette série italienne de six épisodes seulement. L’histoire s’inspire d’un fait divers qui avait défrayé la chronique en Italie il y a quelques années. Deux jeunes filles, en apparence sans histoire, s’étaient prostituées dans un nightclub pour s’offrir des vêtements de luxe, des parfums et tout ce qui peut apparaître comme très étant très cher et clinquant. On est décontenancé (c’est le moins que je puisse dire) par ce nouveau rapport à l’argent. Il est aussi question de drogue disponible absolument partout. Les réseaux sociaux sont omniprésents, surtout sur les smartphones et les réputations des jeunes filles se font et se défont à coup de rumeurs, de vidéos qu’on s’échange. C’est cette instantanéité, cette hyper-connexion, ce grand déballage des vies de ces adolescent(e)s sur leurs smartphones qui montre combien le monde à changer ces vingt dernières années.. Si vous avez aimé « Elite » vous aimerez à coup sûr « Baby » qui a le grand mérite d’aborder des sujets de société qui existent qu’on le veuille ou non. Benedetta Porcaroli est à mon sens la révélation de cette série tant son jeu est nuancé, intelligent.. Je vous recommande chaudement cette série Netflix.

Ma note:5/5.

234. « Dark » Saison 1 NETFLIX

L’Histoire : Un enfant disparu lance quatre familles dans une quête éperdue pour trouver des réponses. La chasse au coupable fait émerger les péchés et les secrets d’une petite ville.

Baran Bo Odar a co-écrit et réalisé « Dark« , une série allemande diffusée sur Netflix à la fin 2017 et qui a créé l’événement. C’est peu dire que les dix épisodes sont réussis et addictifs à souhait. Avec « Dark », nous voilà entraîné dans une intrigue aux multiples ramifications et aux arcanes savantes. Un puzzle dont les différentes pièces s’installent peu à peu dans un climat crépusculaire. On avance, on progresse dans ce labyrinthe et l’on est cueilli par l’originalité de « Dark », cueilli également par le jeu des acteurs tous excellents. Sombre, mélancolique, pas avare en rebondissements, on se surprend à enchaîner les épisodes sans que la lassitude ne nous gagne. Cette histoire où les apparences sont trompeuses est construite telle une machinerie implaccable où chaque personnage ou situation a son importance. Difficile de démêler le vrai du faux tant le suspens est présent, et l’intrigue parfaitement menée. Les acteurs sont pour beaucoup dans la réussite de « Dark ». Le climat, l’ambiance générale de la série renforce le pouvoir d’attractivité de l’histoire. Aucune envie de spoiler dans mon texte les tenants et les aboutissements du récit. C’est avec frénésie que j’ai dévoré la première saison de « Dark » sur Netflix. C’est un gros coup de cœur pour ma part. Je ne peux que vous inviter à vous plonger dans ce récit diablement efficace. Série phénomène, quelque chose me dis que « Dark » ne vous laissera pas indifférent. La saison 2 a été officiellement commandée par NETFLIX. Elle est prévue pour 2019.

Ma note:5/5.

266320.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx5. « La Casa de Papel » Saison 1 NETFLIX

L’Histoire : Huit voleurs font une prise d’otages dans la Maison royale de la Monnaie d’Espagne, tandis qu’un génie du crime manipule la police pour mettre son plan à exécution.

« La Casa de Papel » est un véritable phénomène et il est impossible de passer à côté car tout le monde (ou presque) en parle. Cette série espagnole créée par Alex Pina est LA série événement de cette première moitié de l’année 2018 sur Netflix. J’ai vu la première saison composée de 13 épisodes et je vous livre ici mon sentiment. L’atout maître de « La Casa de Papel » c’est son scénario machiavélique à souhait comme l’est « el profesor« , personnage emblématique de la série joué par Alvaro Morte. Les bandits qui commettent ce casse du siècle ont tous une vraie gueule de cinéma. On remarque tout particulièrement « Tokio » ou Ursula Corbero, aussi belle que charismatique. Un scénario pas avare de rebondissements impressionnants qui sont la marque de fabrique de « La Casa de Papel ». Les décors sont soignés également. Alors oui bien sûr il y a toujours un « mais ».. l’ensemble s’essouffle un peu sur la fin de la première saison. Je pense que cette dernière n’aurait en rien perdu de sa puissance d’évocation si on l’avait réduite de deux ou trois épisodes. L’histoire m’a paru s’étirer inutilement par moment. Reste que la qualité intrinsèque de la série n’est, malgré tout, pas à remettre en question. A défaut de révolutionner le genre, « La Casa de Papel » nous permets de passer un très bon moment. A découvrir si ce n’est pas déjà fait.

Ma note:5/5.