imagesL’Histoire :
Tout commence au large de Bali, avec une montgolfière et quatre bouteilles de champagne. Aux côtés de Julius, son partenaire dans le crime, Allan Karlsson s’apprête à fêter son cent unième anniversaire quand… patatras ! Le ballon s’échoue en pleine mer. Voici nos deux naufragés recueillis à bord d’un vraquier nord-coréen. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, il se trouve que l’embarcation, dépêchée par Kim Jong-un, transporte clandestinement de l’uranium enrichi. Ni une ni deux, Allan se fait passer pour un spécialiste de la recherche atomique, parvient à leurrer le dictateur et s’enfuit avec une mallette au contenu explosif… un néonazi suédois à ses trousses. De Manhattan à un campement kenyan en passant par la savane de Tanzanie et l’aéroport de Copenhague, Allan et son comparse se retrouvent au cœur d’une crise diplomatique complexe, croisant sur leur route Angela Merkel, Donald Trump ou la ministre suédoise des Affaires étrangères, se liant d’amitié avec un escroc indien au nom imprononçable, un guerrier Massaï, une entrepreneuse médium engagée sur le marché du cercueil personnalisé et une espionne passionnée par la culture de l’asperge.

Ecrire la suite d’un roman comme « Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » qui a séduit, rien qu’en France, 1,3 million de lecteurs tient de la gageure la plus totale. L’exercice n’est pas facile car comment résoudre l’équation entre, reprendre des éléments préexistants, et dans un même élan y insuffler juste ce qu’il faut de nouveautés pour ne pas perdre le lecteur en route ? Ce pari un peu fou, à l’image de son personnage culte Allan Karlsson, Jonas Jonasson l’a relevé avec brio pour « Le Vieux qui voulait sauver le monde« . Son talent, vous le savez, est de de se saisir d’une toile de fond, d’un contexte réel (en l’occurence ici la crise sur la question de l’arme atomique entre les Etats-Unis et la Corée du Nord) pour le distordre en lui apportant les idées les plus loufoques, les plus insensées. C’est une nouvelle fois un régal tant au niveau des dialogues truculents que des rebondissements qui conduisent cette histoire dans des retranchements que n’auraient pas renié notre Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117. Allan et Julius ne font jamais les choses à moitié et les voir croiser Donald Trump ou bien encore Kim Jong-un constituent des moments très drôles. Presque aussi barré et déjanté que son prédecesseur, ponctué de rencontres toutes aussi improbables les unes que les autres, on rit beaucoup et on assiste avec délice aux aventures de ce « Don Quichotte » suédois qu’est Allan Karlsson. Si vous aimez les récits farfelus, les personnages un peu fou, mais encore revisiter l’actualité récente sous un angle impertinent et décalé, « Le Vieux qui voulait sauver le monde » sera un excellent remède à la morosité ambiante. Une cure de fou rire indispensable à l’orée de l’hiver.
Je remercie chaleureusement, l’auteur Jonas Jonasson, merci également aux éditions Presses de la Cité ainsi qu’à Masse critique et Babelio pour ce très beau moment de lecture !

Ma note:4/5.

Broché: 504 pages
Editeur : Presses de la Cité (11 octobre 2018)

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sans-titreL’alliance de la plume drôle et inventive de Marie Tibi et des illustrations, jolies et fourmillant de détails de Luca Tambasco fait merveille dans « Du Tonus dans les Pattes« . Pour l’avoir lu avec mes nièces de quatre et sept ans, je puis dire que cette histoire de jeux zoolympiques, les a fait beaucoup rire. On y retrouve différentes épreuves avec un bestiaire riche et détonnant allant aussi bien de la puce (championne du saut en longueur et hauteur), en passant par la girafe, le lapin, l’hippopotame, le chimpanzé, les escargots, les tortues, les pingouins, l’éléphant, le gorille et même le plus improbable des coléoptères « haltérophiles ». Les illustrations font mouche. Elles sont détaillées tandis que le texte est pétillant et savoureux. Je pense que « Du tonus dans les pattes » aura toute sa place aux pieds de nos sapins. A conseiller aux enfants entre trois et sept ans. Réjouissant.
Merci à Babelio, à Masse critique, aux éditions d’Orbestier ainsi qu’à l’auteur Marie Tibi et à l’illustrateur Luca Tambasco pour cette lecture !

Ma note:5/5.

Album: 40 pages
Tranche d’âges: 3 années et plus
Editeur : Rêves bleus (2 novembre 2018)
Collection : REVES BLEUS – D

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