4794693.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire :
1927. Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s’évade comme il l’avait promis et de façon spectaculaire. Réunissant de plus en plus de partisans, il est à l’origine d’attaque d’humains normaux par des sorciers et seul celui qu’il considérait autrefois comme un ami, Albus Dumbledore, semble capable de l’arrêter. Mais Dumbledore va devoir faire appel au seul sorcier ayant déjoué les plans de Grindelwald auparavant : son ancien élève Norbert Dragonneau. L’aventure qui les attend réunit Norbert avec Tina, Queenie et Jacob, mais cette mission va également tester la loyauté de chacun face aux nouveaux dangers qui se dressent sur leur chemin, dans un monde magique plus dangereux et divisé que jamais.

« Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald » de l’indéboulonnable David Yates, au scénario ciselé par J.K. Rowling, c’est l’événement cinéma de cette fin d’année. Je me suis donc rendu dans mon cinéma préféré pour découvrir ce second volet des Animaux fantastiques. On pouvait se demander si nous allions assister à un simple prolongement de la série ou bien à une réelle volonté de faire évoluer cet univers vers quelques chose de plus mature, de plus complexe ? La réponse est à mon sens évidente, J.K. Rowling nous installe, dès la séquence d’ouverture avec l’évasion de Gellert Grindelwald, dans un climat bien plus sombre et dramatique que dans le précédent volet. La séquence est spectaculaire et maîtrisée par un David Yates à son meilleur. Vous l’aurez compris, j’ai adoré « Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald » et ce pour plusieurs raisons sur lesquelles je vais revenir plus en détail. Passons sur les effets spéciaux qui sont spectaculaires, envoûtants.. c’est un élément important mais cela ne m’a pas étonné. Non le plus spectaculaire c’est à mon avis le choix judicieux du casting qui est l’atout majeur du film. Eddie Redmayne en Norbert Dragonneau est plein d’inventivité, il incarne à merveille la candeur, la timidité maladive du personnage. Son amour pour Tina est maladroit mais en même temps très touchant. Un bonheur de suivre cet acteur exceptionnel. Non le plus étonnant, c’est l’irruption de deux vieux briscards sur le retour et, disons le tout de go, pas au meilleur de leur forme dans les derniers long métrages où je les aient vu : j’ai nommé Johnny Depp et Jude Law. Parlons tout d’abord, de Johnny Depp qui est très bon ici dans le rôle de Gellert Grindelwald. Il est surprenant et à son avantage, il n’en fait pas trop, bref sa folie est canalisée par un David Yates qui a su maitriser le bonhomme. Il y a longtemps que je ne l’avais pas vu aussi flamboyant. Moins présent à l’image mais essentiel dans les rouages de ce scénario, on peut dire que Jude Law en Albus Dumbledore c’est une véritable réussite. Il apporte son flegme, son charme, sa malice au mythique personnage de la saga Harry Potter. Il n’y a pas l’ombre d’un doute : IL est Dumbledore jeune. Je dois cependant reconnaître que j’ai été moins séduit par l’acteur qui joue Croyance (Ezra Miller) que j’ai trouvé peu charismatique, tout l’inverse de Jude Law et Johnny Depp en somme. Malgré ce petit écueil, j’ai passé un excellent moment de cinéma. Bien plus sombre que le premier volet, servi par des acteurs/actrices de grands talents, ce second volet des Animaux Fantastiques est une véritable réussite qui mérite qu’on aille le découvrir sur grand écran.
Ma note:5/5.

2831530.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx4150277.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx5896120.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx