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L’Histoire : Las Encinas est l’école la plus compétitive et huppée d’Espagne accueillant les enfants de l’élite. C’est également dans cette école que trois enfants de la classe ouvrière sont admis lorsque leur école est détruite et que les étudiants sont alors répartis dans plusieurs établissements. Ils pensaient être chanceux… mais peut-être ne le sont-ils pas tant que cela ? La confrontation entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien est explosive, et aboutira à un meurtre. Qui est vraiment derrière ce crime ? Est-ce l’un des nouveaux arrivants ? Ou se cache-t-il quelque chose de plus sombre ?

 


« Elite » vient à peine de sortir sur Netflix que déjà, face à l’énorme engouement suscité par cette série espagnole, celle-ci sera renouvelée pour une saison 2 ! C’est dire qu’ « Elite » a le vent en poupe en cette fin d’année. Il faut dire que celle-ci s’inscrit dans un phénomène plus large qui depuis l’énorme retentissement de « La Casa de Papel » ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, « Elite » ne s’en cache pas, c’est avant tout une série pour adolescent(e)s ou jeunes adultes. Une série où l’on montre sans fard la réalité d’un lycée huppé ou la mixité sociale est presque totalement inexistante. Une réalité crue mais qui est synonyme de véracité pour le jeune public qui se reconnait dans les personnages présentés ici. La force de « Elite » c’est de parler de drogue, de sexualité (notamment la thématique de l’homosexualité, celle du sida aussi), de corruption, d’argent sale, de discrimination sociale ou ethnique, de la culture de la performance, de problème d’identité.. c’est dire l’ouverture de cette série qui aborde sans aucun tabou ces questions, ces problèmes de société auxquels sont confrontés les adolescent(e)s. Les séries espagnoles osent aborder des questions qui chez nous en France seraient taboues. J’en veux pour preuve le fait que l’on parle de l’homosexualité d’un jeune de confession musulmane, de l’enfermement de son père dans des préceptes archaïques et patriarcal, de l’émancipation d’une jeune musulmane qui ne souhaite pas vivre selon les coutumes et les traditions de ces parents.. J’insiste sur ce point car je n’imagine pas une série française abordée cela. Autre point fort de cette série : la qualité de l’interprétation des actrices/acteurs qui sont au diapason d’un scénario retors qui multiplie les révélations. Le rythme des huit épisodes est soutenu et l’on devient, tout de suite, addict aux différents personnages. « Marina » joué par une Maria Pedraza éblouissante mais aussi « Nano » interprété par un Jaime Lorente (qui jouait déjà dans la « Casa de Papel ») si charismatique et enfin « Nadia », le rôle de Mina El Hammani impressionnante de vérité et de densité. J’ai également apprécié « Guzman », Miguel Bernardeau. Ils sont tous très doués et sont pour beaucoup dans l’attachement que l’on ressent pour eux. Vous l’aurez compris, j’ai adoré « Elite » et je ne peux que vous recommandez cette série qui mérite amplement son succès. L’Espagne est devenu le nouvel eldorado de Netflix. Vivement la seconde saison !

Ma note:5/5.

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