3437390.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire :
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

 

James Halliday est le créateur de l’Oasis, un univers virtuel en forme de monde parallèle.. Nul doute qu’il y a comme une métaphore ici du génie de Steven Spielberg qui a donné en près de quarante années de cinéma, quelques unes des plus belles références à la pop culture. Derrière les traits de l’enchanteur de l’entertainement, on voit poindre les questionnements d’un créateur arrivant au soir de sa vie, et qui se demande ce qu’il va rester de lui après son départ. « Ready Player One » est le film fou d’un homme âgé qui au fond de lui est toujours resté le gamin qui bidouillait ces premiers films avec très peu de moyens. Spielberg est l’inventeur du blockbuster. Il a essaimé tout autour de lui et permis à des générations d’autres grands gosses de réaliser leur rêve : celui de créer ! Ce projet longtemps mûri est l’aboutissement d’un travail qui fait de Spielberg, aujourd’hui encore, le maître du divertissement populaire. On retrouve dans « Ready Player One » tous ces artefacts, toutes les marques d’un cinéaste virtuose qui souhaite ici rendre hommage à toute une culture pop. L’hommage à Shinning de Kubrick, à Retour vers le futur, au Géant de fer de Brad Bird, à Star wars etc.. hommage aussi aux musiques des années 70 et 80, à tout un pan de l’art populaire tel qu’on l’a vécu depuis quarante ans. Bien sûr, les plus jeunes ne reconnaitront sans doute plus les clins d’oeil disséminés ici et là mais leurs parents trentenaires ou quarantenaires, eux, auront le coeur serré par l’émotion et les souvenirs de leur jeunesse passée. Visuellement, le travail opéré est fantastique. On ne peut que saluer la qualité des effets spéciaux mais aussi l’effets « old school » de certaines scènes. Les acteurs sont très justes. Le méchant est l’incarnation du mal vu par Spielberg : un grand patron milliardaire sans coeur et uniquement tourné vers le profit… n’est ce pas Jeff Bezos (patron d’Amazon). On souri, on ri, on est ému. Quand le cinéma populaire est capable de nous offrir un tel panel de sensations, on se réjouit et on se dit que décidément, ce grand monsieur aujourd’hui sexagénaire qu’est Steven Spielberg, n’a en rien perdu, ni renoncé à ses rêves de gosses. « Ready Player One » souffre de quelques faiblesses bien évidemment. On pourra trouver la première heure un peu répétitive et la résolution des énigmes un peu trop facile mais là n’est pas l’essentiel. L’ensemble est touchant, sincère, un spectacle total qui nous renvoie à notre jeunesse, à nos rêves, à nos illusions perdues mais également à cette capacité toujours renouvellée de s’émerveiller encore. Malgré tout.

Ma note:5/5.

READY PLAYER ONEREADY PLAYER ONE3624938.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx


5337746.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire :
Une histoire d’amour sur fond de nouvelle technologie, avec un laboratoire de recherche scientifique travaillant sur un moyen d’améliorer les relations entre les êtres humains…

Drake Doremus, réalisateur du très faible « Equals » avec Kristen Stewart, nous revient avec un projet de film « original » Netflix : « Zoé« . Le casting est alléchant avec Ewan McGregor et Léa Seydoux, deux acteurs/actrices néanmoins capable du meilleur comme du pire. Le meilleur c’est Léa Seydoux, parfaite dans son rôle. Elle est émouvante mais à contrario elle est aussi capable d’être froide et distante. Une interprétation plus moyenne pour son compère McGregor qui peine à faire ressentir les failles et dirons nous, la duplicité, par moment, de son personnage. L’histoire n’est pas très originale mais elle est source de belles images, d’une musique réussie et d’un ensemble qui se révèle assez efficace. Si vous cherchez à être surpris, passez votre chemin, mais si vous voulez passer un agréable moment tout en réfléchissant quelque peu sur cette thématique des robots tombant amoureux d’êtres humains, alors « Zoé » est fait pour vous. J’ai trouvé la seconde partie du film bien meilleure que la première. A défaut d’être transcendant et d’emporter totalement mon adhésion, il reste que « Zoé » est un long métrage acceptable qui vaut surtout pour la présence de Léa Seydoux.

Ma note:3 /5.

3354982.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxlea-seydoux-dans-zoescarlett-ewan-slider-1024x576