CaniculeL’Histoire :
Kiewarra. Petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l’arme contre soi-même ? C’est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d’enfance, n’a aucune raison d’en douter. S’il n’y avait pas ces quelques mots reçus par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles… Les blessures de son départ précipité de Kiewarra sont encore à vif, mais Aaron a une dette, et quelqu’un a décidé que le moment est venu de la payer.

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« Canicule » de Jane Harper. Je vous situe l’histoire. Nous sommes en Australie. Le cadre naturel est important dans ce récit où s’entremêle les voix du passé et du présent. Aaron Falk est un homme hanté. Son meilleur ami s’est suicidé après avoir assassiné son fils et sa femme.. Tous les éléments de l’enquête semble tendre vers cette théorie, mais pour Aaron Falk, policier, les apparences sont trompeuses. Quelqu’un, quelque part sait et dans cette communauté villageoise où la chaleur accablante décime le bétail, où l’argent tout comme l’eau sont une denrée rare, le passé ressurgit et avec lui son lot de rancoeur et de soupçons. Un suspens implaccable, une mise en scène de l’histoire stratosphérique, un style d’écriture transcendant.. si vous cherchiez désespéremment un succeseur au génial R.J. Ellory, cette auteure semble être la plus à même de lui ravir sa couronne de roi du thriller. Envoûtant, énigmatique, profond, intelligent, « Canicule » c’est tout cela avec toujours cette aridité propre à ses terres australiennes où l’alcool et la violence sont une terrible réalité. Le dénouement final est impressionnant et l’on est pas étonné d’apprendre que l’adaptation du livre au cinéma est en cours. Le parallèle avec R.J. Ellory est à mon sens pertinent. Elle est en l’héritière légitime. Un immense thriller que je vous recommande vivement !

Ma note:5/5.

Poche: 448 pages
Editeur : Le Livre de Poche (2 mai 2018)
Collection : Thrillers

9791028102951PC_orgL’Histoire : Été 1979. Franck Servin, 18 ans, fuit le naufrage du foyer familial pour réviser son bac. Il trouve refuge chez son oncle et sa tante, dans une ferme isolée de la Creuse où, quatre ans plus tôt, son cousin Paul, presque son sosie, a trouvé la mort sur une route qu’il connaissait depuis l’enfance. Cette tragédie ronge insidieusement le cœur de ses proches, attendant son heure pour frapper de nouveau. En cet été 2011, elle semble avoir sonné. Franck sait qu’il va mourir. Il a quelques heures, quelques jours peut-être, pour laver sa mémoire et raconter ce qui s’est réellement passé, l’été de ses 18 ans.

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Jacques Saussey signe avec « Principes mortels » un thriller d’une efficacité redoutable. Le récit est enlevé et les murs de la réalité de s’effriter face aux révélations que portent en son sein l’histoire. On est happé par cette description de la fin des années 1970. Le personnage de Franck est attachant, lui qui doit tenir le coup au milieu des non dits et du délitement de sa propre famille. On veut comprendre ce qui s’est passé et l’atmosphère est angoissante jusqu’au dénouement final. Impossible de passer à côté de cet ouvrage qui vous plongera dans une histoire familiale complexe et pleine de rebondissements. C’est à mon sens une réussite.

Un petit clin d’œil et un grand merci pour Gwen (https://lebouquinivre.wordpress.com/ ) qui m’a permis de découvrir cet auteur et son livre !

Ma note:5/5.

Poche: 275 pages
Editeur : Bragelonne (16 mai 2018)
Collection : BRA.THRILLER