bright-david-ayer-affiche-1383x2048L’Histoire :
Dans un monde contemporain alternatif, humains, orcs, elfes et fées coexistent depuis le début des temps. Défiant les genres, Bright est un film d’action qui suit deux policiers issus de milieux différents, Ward et Jakoby. Confrontés aux ténèbres lors d’une patrouille nocturne de routine, ils voient leur avenir et leur monde se métamorphoser à jamais.

« Bright » du réalisateur David Ayer (auteur entre autres films de « Fury » avec Brad Pitt) réuni un casting de haute volée avec le duo Joel Edgerton et Will Smith. Ce dernier se révèle ici meilleur que dans nombre de productions où il a évolué ces dernières années. L’intrigue n’est pas révolutionnaire mais les séquences d’actions sont suffisamment bien amenées pour ne pas s’ennuyer une seule seconde. Ce film Netflix est une bonne surprise car j’avoue avoir été très sceptique avant de le visionner. Les critiques presse étaient au mieux mitigées. A partir de là, on peut réfléchir sur la différence de point de vue entre des critiques cinéma et le grand public. Le fossé se creuse semble t’il au vu des succès sur Netflix ou au box office de longs métrages très largement critiqués par les journalistes spécialisés et un public qui a d’autres attentes et sans doute une culture cinéma différente. Les effets spéciaux, le rythme enlevé, les acteurs, tous au diapason d’un ensemble plutôt cool, sans réelle fausse note, tout cela m’amène à reconsidérer mon point de vue sur ce film Netflix. Attention cependant, je ne vous promets pas un chef d’œuvre mais un divertissement de qualité emmené par deux acteurs très en forme. Bien meilleur que le « Cloverfield Paradox« , « Bright » est une jolie surprise en ce début d’année 2018. A découvrir.
Ma note:4/5.

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3401055L’Histoire : Takeshi Kovacs est un ancien soldat et seul survivant d’un groupe de guerriers d’élite vaincus lors d’un soulèvement contre le nouvel ordre mondial. Son esprit est emprisonné « dans la glace » pendant des siècles, jusqu’à ce que Laurens Bancroft, un homme extrêmement riche et vivant depuis plusieurs siècles lui offre la chance de vivre à nouveau. En échange, Kovacs doit résoudre un meurtre … celui de Bancroft lui-même.

« Altered Carbon » était très attendu. La nouvelle série SF de Netflix, tiré du roman de Richard Morgan, ambitionnait de devenir un atout majeur de la firme américaine afin d’amener de nouveaux abonné(e)s, mais aussi d’être une référence en matière de série SF. Propulsé par un budget dantesque et une bande annonce qui nous faisait délicieusement miroiter un univers rappelant furieusement celui d’un Philip K Dick et son « Blade Runner », c’est peu dire mon impatience de découvrir tout cela.. Un grand divertissement qui nous en mettrait plein la vue. Las, le grand feu d’artifice attendu n’aura pas lieu ou si peu. La faute à une surenchère de violence et de sexe qui, en soit ne sont pas un soucis, mais qui le deviennent lorsque l’on ressent le calcul qui se trame derrière tout ça. L’histoire est accessoire dans « Altered Carbon » car tous les épisodes contiennent peu ou prou la même recette éculée de violence et de séquences explicites tournant au grand guignolesque. C’est dommage car les effets spéciaux sont efficaces et visuellement parlant c’est réussi. Malheureusement, comme si ce premier écueil ne suffisait pas, il faut souligner que les acteurs et actrices du projet ne tiennent pas la route. L’acteur principal Joel Kinnaman est aussi expressif que votre porte d’entrée. Il nous gratifie d’une performance physique certes, mais quand est-il du panel d’émotions qui se doivent d’être exprimées par un acteur digne de ce nom ? L’actrice Martha Higareda a le même problème, elle ne dégage rien, elle ne ressent rien et elle n’exprime rien.. Il aurait fallu des acteurs, actrices d’une toute autre trempe pour pouvoir relever le niveau. Sommet de vacuité, vide intersidéral et recette calibrée avec tous les ingrédients vus et revus, c’est peu dire que j’ai été déçu par « Altered Carbon ». Reste quelques séquences efficaces, insuffisantes néanmoins pour faire passer la pilule. « Altered Carbon » se rêvait en série culte mais malheureusement ce n’est qu’un ersatz sans saveur. Une déception.
Ma note:2 /5.

576417L’Histoire : Au IXème siècle, l’Angleterre, séparée en de nombreux royaumes, est envahie par les Vikings menés par le Roi Alfred. Alors que le royaume de Wessex est le seul à résister, Uhtred, le fils d’un noble, kidnappé par les Vikings lorsqu’il était enfant, doit choisir entre son pays natal et le peuple qui l’a élevé.

« The Last Kingdom » est en quelque sorte l’opposé de la série « Altered Carbon ». Le budget n’est clairement pas des plus faramineux mais la BBC, puisqu’en effet c’est une série anglaise diffusée sur Netflix, a eu l’intelligence de choisir des acteurs et actrices talentueux qui emportent tout sur leur passage. Le héros bien sûr Alexander Dreymon, est charismatique, très à l’aise dans les scènes de combat et l’on comprend sans difficulté qu’il puisse séduire les princesses. L’acteur qui joue le roi Alfred n’est pas en reste, tout comme les actrices qui ont une beauté naturelle sans artifice. Dans la lignée de « Viking », l’histoire est passionnante, il y a des rebondissements, des scènes d’actions efficaces, des histoires d’amour, des déchirures, des trahisons.. tout ce que l’on demande à une série comme « The Last Kingdom ». Historiquement c’est plutôt réaliste même s’il y a ça et là des libertés prises et forte heureusement car ce n’est pas à une reconstitution historique auxquelles nous assistons mais à une série de divertissement qui emporte mon adhésion par la sincérité et l’ardeur de ces comédien(ne)s. J’ai hâte de voir la saison 2 qui sera bientôt disponible sur Netflix. A découvrir.

Ma note:4 /5.