567391.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s’enfuir mais son frère Nick est arrêté. Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s’offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.

Les frères Safdie signe avec « Good Time » un film profondément original et précédé d’une critique presse pour le moins élogieuse. C’est à une réelle proposition de cinéma auxquelles nous sommes conviés cette semaine. On reproche trop souvent à des réalisateurs de manquer de cran, d’audace.. ce n’est pas le cas ici, loin s’en faut. L’histoire est, somme toute, banale mais elle est servie par des comédiens au diapason d’un Robert Pattinson époustouflant dans son interprétation tourmentée. Il porte le film à bout de bras et c’est l’atout numéro un de « Good Time« . Pour le reste et même s’il convient, une nouvelle fois, de souligner l’implication des acteurs, Robert Pattinson en tête, je suis resté plutôt circonspect face à l’étalage d’effets tape l’œil qui rendent le récit alambiqué. L’absence de maîtrise est un soucis pour un réalisateur mais l’inverse est également vrai. A trop surcharger l’aspect visuel et sonore de « Good Time« , on en perd en spontanéité et, disons le tout de go, en sincérité. La musique assourdissante, le côté poseur ne m’ont pas touché. Alors oui, c’est très bien joué. Il y a même des fulgurances, la fin est suffisamment intéressante à ce titre pour racheter le côté erratique de « Good Time« . Il manque cependant quelque chose pour m’emporter vers les sommets. Un geste de cinéma osant embrasser un spectre large de références, mais à trop vouloir jouer la carte de l’audace, j’ai pour ma part peiner à adhérer à la forme du récit. A voir pour Robert Pattinson et pour tous ceux qui aiment les sonorités eighties.

Ma note:♥♥♥♥   /5.

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