106609.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxL’Histoire : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…

« Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar« .. le cinquième épisode d’une saga qui n’en fini plus de s’essouffler. Qu’il est loin le temp béni du I et du II qui, sans être des chefs d’oeuvre du genre, réussissaient à nous divertir avec un personnage fantasque « Jack Sparrow » bâti de toute pièce par un Johnny Depp qui était alors au sommet. Nous étions en 2003.. Nous sommes en 2017 et l’heure est plutôt à la gueule de bois très bien interprétée d’ailleurs dans ce cinquième épisode par un Johnny Depp qui continue d’en faire des tonnes mais sans la folie douce des débuts. On sent l’homme à bout de souffle derrière ses airs, ses poses, ses mimiques.. mais où diable est passé l’acteur d' »Edward aux Mains d’argent ».. enseveli sous des tonnes de whisky, de produits stupéfiants et autres caprices d’un être qui va, depuis sa rupture avec Vanessa Paradis, de mal en pis. Au début du film d’ailleurs, on découvre un Jack Sparrow somnolant dans un coffre bourré d’or, alcoolisé.. la parabole est frappante. Alors certes, certains me diront que les effets spéciaux sont très réussis. C’est vrai. Mais mis à part ça, le cinéphile repus de séquences toutes plus folles les unes que les autres à le sentiment que ce grand n’importe quoi, que ce foutoir absolu n’est guidé par aucune tentative de réflexion quant à la mise en scène et oh gros mot.. au scénario ! Parce qu’il faut le dire : Il n’y a pas de scénario. L’histoire n’a aucune importance, les acteurs sont en roue libre et cabotinent comme au pire temps du cinéma muet. Aucune profondeur, aucune âme, le vide, le néant. L’ensemble tire en longueur. C’est une succession interminable de combats entre vaisseaux, d’images bourrées d’effets numériques et illisibles tant l’action prime ici sur ce qui doit être l’essence d’un cinéma fût-il populaire. Se soucier de ce que l’on a à raconter cela doit être plus important que de se dire je prends Johnny Depp, je rajoute une pincée de Javier Bardem plus un bellâtre et une jolie jeune femme et tant pis pour le reste puisque de toute façon cela va rapporter un tas de beaux dollars. En fait ce film est au cinéma ce que le big mac est à la restauration. Tout le monde en mange et tout le monde trouve cela sans goût, sans âme, bref c’est dégueulasse mais que voulez vous on y cède de temps en temps. Aussitôt vu et aussitôt oublié. La fin du film nous permets d’envisager un sixième épisode.. aie je vous ai dévoilé la chose mais quelque chose me dis que je vous rends service. Vous pourrez éviter ce « Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar » en vous disant que ce n’est pas grave puisqu’il y en aura un six, un sept, un huit.. avec notre Jack Sparrow en cure de désintoxication. Je me dois d’achever cette note en vous parlant d’une séquence à la fin du film où l’on voit le père (Orlando Bloom) rejoindre le bellâtre qui est censé être son.. fils. Tous les deux sont magnifiques ! Orlando et ses beaux cheveux dorés qui n’a pas vieillit d’un pouce depuis le premier épisode et son bellâtre de fils donc. Orlando fait 30 ans à peine et son fils.. 30 ans à peine et le bouquet final est atteint lorsque sa mère arrive.. Keira Knightley qui elle aussi ne fait guère plus de 30 ans.. c’est beau la magie du cinéma blockbuster américain ! Et moi de songer à ces mots de Gandalf le Gris lorsque qu’il fui le Balrog dans le Seigneur des anneaux bien sûr, plus précisément dans les mines de la Moria.. « Fuyez pauvres fous ! » C’est mon conseil cinéma pour ce « Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar. »
Ma note:♥♥       /5.

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